Pause de chroniques… pour lire plus !

Les débuts d’année sont généralement l’occasion de faire le bilan… mais ce n’est pas vraiment ce que je vais faire ici. J’ai très peu posté ces derniers temps, et la raison principale est ma santé, qui m’a joué quelques tours, autant physiques que psychiques. Rien de grave heureusement, mais la perte d’énergie qui s’en est suivie n’était pas très propice à l’écriture de chroniques. Sauf que je continuais à me mettre la pression pour écrire sur mes dernières lectures, rédiger mes revues du web (mensuelles à une époque…), voir ce que proposaient d’autres personnes sur leurs blogs…

J’envisageais seulement mes lectures selon l’écriture de chroniques : « j’ai beaucoup de livres à chroniquer donc je vais commencer un gros bouquin pour avoir le temps de finir et ne pas accumuler le retard » ou encore « j’ai pas mal chroniqué de mangas donc faut que je lise un roman ou un essai plutôt ». Globalement je lisais moins, parce que lire plus de livres signifiait plus de chroniques à rédiger (et j’étais déjà en retard) et surtout je m’engouffrais parfois dans des lectures qui ne me faisaient pas envie. Non seulement je ne prenais plus le même plaisir à lire, mais en plus j’angoissais à propos de la tenue du blog, de l’écriture de chroniques, etc.

Au point où, fin décembre, j’ai beaucoup réfléchi, et j’ai décidé de mettre le blog en pause. Officiellement (puisque, en réalité, il est en pause depuis un moment). Je continuerai à poster les chroniques qui sont déjà prêtes, et éventuellement quelques chroniques de services presses, mais depuis le début de cette nouvelle année, je lis sans avoir l’objectif de chroniquer le livre ensuite. J’ai rangé la pile de livres qui attendaient une chronique dans ma bibliothèque. J’étais très déçue de mettre en pause cette activité qui m’apportait autant de plaisir et de chouettes rencontres, et ce depuis des années (sept !). Mais j’ai dû me rendre à l’évidence : je n’avais pas le temps, pas l’espace mental, pas la force de gérer le blog en plus du quotidien, du travail, de mes relations sociales, de ma santé, etc.

J’étais immensément déçue. Puis, au bout de quelques jours, j’ai vraiment eu l’impression d’avoir un poids en moins sur les épaules. Je dévore les livres depuis le début du mois, avec plaisir. Je prends du temps tous les jours pour lire, même si ce n’est qu’une dizaine de minutes. Cela me fait énormément de bien et je vais donc continuer ainsi, jusqu’à ce que j’ai à nouveau l’énergie et l’envie de chroniquer mes lectures et de partager mes découvertes.

En attendant, je vous souhaite une excellente nouvelle année, prenez soin de vous et privilégiez, quand vous le pouvez, ce qui vous fait du bien.

À bientôt !

Juillet et août 2021 : lectures et revue du web

Le Palacret, Des livres et les mots, CC BY-NC-ND 4.0

Bilan des lectures de juillet et août

J’ai eu beaucoup de temps ces deux derniers mois, que je me suis employée à occuper par moult lectures. Je suis éternellement frustrée de ne pas pouvoir passer des journées entières à lire et j’ai enfin eu l’occasion de le faire, à plusieurs reprises.

En non fiction, j’ai lu Cause animale, luttes sociales dirigé par Roméo Bondon et Elias Boisjean qui recueille des essais et manifestes d’auteurs et autrices qui parlaient déjà de condition animale il y a plus de cent cinquante ans, en mettant cette dernière en parallèle avec l’anti-capitalisme. J’ai aussi lu Scum Manifesto de Valerie Solanas, depuis le temps que j’en entendais parler je voulais voir à quoi ressemblait ce manifeste misandre.

En poésie, j’ai profité d’une visite chez une amie pour lire Milk and honey de Rupi Kaur que j’ai absolument adoré et que j’achèterai pour pouvoir le relire et le prêter à mon tour. J’ai également lu le quatrième numéro de la revue de poésie Sœurs intitulé « Corps ».

Côté roman, j’ai lu Caresser le velours / Tipping the Velvet de Sarah Waters, un roman dont j’ai beaucoup apprécié l’écriture même si je n’ai pas accroché au genre en lui-même. Mais surtout, j’ai profité de l’été pour commencer la relecture d’une série que j’affectionne tout particulièrement : « Rivers of London » ou « Le dernier apprenti sorcier » de Ben Aaronovitch. J’avais écouté les livres audios à l’époque et cela faisait quelques temps que j’achetais les livres papiers pour pouvoir les relire un jour, le moment était venu. J’ai relu les quatre premiers : Les Rivières de Londres, Magie noire à Soho (dont le titre français me fait toujours autant hurler), Murmures souterrains et Le Rêve de l’architecte. Si vous avez envie de vous plonger dans une série d’urban fantasy avec un système magique très intéressant et un cast de personnages très divers, foncez.

Enfin, j’ai lu quelques mangas prêtés par mon fournisseur officiel : The Ancient Magus Bride de Kore Yamakazi avec les tomes 3 à 5, que j’apprécie toujours autant, Area 51 de Masato Hisa pour les tomes 3 à 5 également que je vais abandonner là, mais j’ai eu un vrai coup de cœur pour Beastars de Paru Itagaki, dont j’ai lu les trois premiers tomes.

Florilège de chroniques lues

Une seule chronique pour ce florilège, je n’ai visiblement pas pensé à en mettre de côté… Mais j’ai beaucoup apprécié la recension faite par Laure Bereni de Transfuges de sexe, d’Emmanuel Beaubatie, qu’on peut trouver sur le carnet de recherche Imbrication des rapports sociaux : Genre, classe, race.

Revue du web

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Mai – juin 2021 : lectures et revue du web

Randonnée dans le Val d’Escreins, Des livres et les mots, CC BY-NC-ND 4.0

Bilan des lectures de mai et juin

J’ai réussi à lire pas mal ces deux derniers mois, dans des genres très variés ! Du côté féminisme j’ai enfin lu Les Couilles sur la table de Victoire Tuaillon, sur la construction des masculinités, et j’ai également craqué pour la revue La Déferlante avec le premier numéro « Naître : aux origines du genre ? » que je dois chroniquer mais en deux mots : je recommande (et je me suis abonnée du coup je parlerai par ici des prochains numéros également). Toujours en non-fiction et sur le genre, j’ai eu un coup de cœur pour Une histoire de genres : Guide pour comprendre et défendre les transidentités, de Lexie que tout le monde devrait lire. Un autre magazine que j’ai lu : Tempura n° 4 sur les croyances japonaises qui était toujours aussi fantastique.

Côté fiction, j’ai enfin pris le temps de me replonger dans une lecture en espagnol avec Les Vilaines, de Camila Sosa Villada. Pour un sujet très dur, l’autrice arrive à y incorporer tellement d’émotions et de poésie que c’était très touchant. Je réalise que c’est mon seul roman de ces deux derniers mois !

J’ai en effet eu beaucoup de lectures graphiques, pour commencer Les Gardiennes du grenier, d’Oriane Lassus, une chouette bande dessinée jeunesse sur les chauve-souris. J’ai eu un coup de cœur énorme pour le comics Mooncakes, de Wendy Xu et Suzanne Walker : magie, diversité, superbes dessins, que demande-t-on de plus ?

Enfin, j’ai lu beaucoup de manga (comme d’habitude j’ai réalisé qu’il fallait que je les rende bientôt donc j’ai enchaîné les lectures…) : The Promised Neverland T18 et T19 de Kaiu Shirai et Posuka Demizu, mais aussi des nouvelles découvertes avec Altaïr T1 et T2 de Kotono Kato (intéressant mais très dense), The Ancient Magus Bride T1 et T2 de Kore Yamakazi (je suis intriguée et j’ai très envie de voir ce que donnent les prochains tomes) et Area 51 T1 de Masato Hisa (pareil, j’ai le deuxième tome encore à lire).

J’avais tout un plan de lectures queer pour le mois de juin et finalement la vie en a décidé autrement mais les livres que j’ai mis de côté seront tout de même mes prochaines lectures donc je vous en parle probablement le mois prochain 😉

Florilège de chroniques lues

Les miscellanées d’Usva a chroniqué deux livres qui m’ont tapé dans l’œil, Les jeunes mortes de Selva Almada tout d’abord, mais aussi J’ai décidé de ne pas être mère de Chloé Chaudet et son partage sur le sujet est aussi intéressant que touchant.

Sur Planète Diversité, deux chroniques qui sont venues enrichir ma wishlist : One Last Stop de Casey McQuiston et Raybearer de Jordan Ifueko.

Fille d’album a écrit un article « Les femmes scientifiques dans la littérature jeunesse » qui compile différentes représentations de femmes scientifiques avec des recommandations et je l’ai mis de côté parce que j’irai piocher dedans pour mes futurs cadeaux !

Pour une lecture plus académique, Patrick Farges a fait un compte-rendu de l’ouvrage La crise de la masculinité. Autopsie d’un mythe tenace, de Francis Dupuis-Déri et c’est publié dans la revue Genre sexualité & société.

Revue du web

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Avril 2021 : lectures et revue du web

photo crete pastret avril-2021
Crêtes de Pastré, Des livres et les mots, CC BY-NC-ND 4.0

Bilan des lectures d’avril

De très belles lectures en avril avec pour commencer The Bloody Chamber and Other Stories d’Angela Carter (La Compagnie des loups en français, parce que l’éditeur français s’est visiblement dit « non on va choisir le titre d’une autre nouvelle »). Cela faisait très longtemps que je voulais découvrir les nouvelles d’Angela Carter et je suis ravie de l’avoir fait – je vous en parle dès que j’ai le temps d’en faire la chronique. Je me suis replongée dans les romans de The Expanse écrits par James S.A. Corey avec le septième tome, Persepolis Rising : après la petite retombée d’engouement qu’avait été le sixième tome pour moi, j’ai retrouvé tout ce que j’adore dans cette saga avec ce volume.

À force d’écouter les superbes podcast de Victoire Tuaillon – Les couilles sur la table et Le cœur sur la table – je me suis dit qu’il serait peut-être temps d’ouvrir son livre qui trône dans ma bibliothèque depuis deux ans : Les couilles sur la table. Je suis admirative de sa manière simple et pourtant complète d’expliquer la (dé)construction des masculinités et comment elles sont perçues dans toutes les sphères de notre société. Je recommande à toutes les personnes qui veulent en lire plus sur le féminisme ou les masculinités.

Après tout ça j’avais bien besoin d’un peu de poésie et j’ai savouré deux numéros de la revue Sœurs. Le second numéro, Douces ?, est probablement mon préféré des trois publiés jusqu’ici : j’y ai découvert des poèmes et des poétesses qui ont particulièrement résonné en moi. Parmi celles-ci, Soleïma Arabi, Lisette Lombé, Bernedette Muthien, Selma Kovich et Mélanie Leblanc dont je met un extrait ici du poème « Souris » :

Mets du rouge à lèvres
Sois naturelle
Épile-toi
Prends soin de ton corps
Ne parle pas de tes règles
Mets des talons
Ne sois pas trop grande
Trop courte ta jupe
Va pas te plaindre après

Dans le troisième numéro, Printemps, c’est la poétesse Louise Glück qui m’a particulièrement touchée. Et je remarque aussi que je suis généralement plus touchée par les poèmes un peu long – ou en tous cas que je m’attache moins aux formes très courtes comme le haïku. Même si je trouve ces derniers beaux, ils me font moins vibrer (les goûts, les couleurs, tout ça…).

Florilège de chroniques lues

Le florilège est un peu pauvre et ne contient qu’une seule fleur ce mois-ci… La « Lettre de lecture – Viendra le temps du feu de Wendy Delorme » d’Alexandre Antolin sur le carnet La Mafia Lavande m’a convaincu, avec plusieurs autres chroniques dont je n’ai plus les auteur⋅ices en tête toutes mes excuses, d’ajouter ce livre dans mes prochains achats.

Revue du web

Lire la Revue du web avril 2021

Mars 2021 : lectures et revue du web

Bilan des lectures de mars

Peu de livres lus, mais de très bonnes lectures comme mon coup de cœur pour la bande dessinée Les Cerveaux de la ferme de Layla Benabid et Sébastien Moro : de la vulgarisation scientifique sur l’intelligence des animaux dit « d’élevage ». J’ai aussi passé un très bon moment d’apprentissage avec le livre Avec, sans ou contre. Critiques queers/féministes de l’État dirigé par Cornelia Möser et Marion Tillous. J’ai adoré L’épée de la providence d’Andrzej Sapkowski, un recueil de nouvelles dans l’univers du Sorceleur. Enfin, j’ai été beaucoup plus sceptique et perplexe devant Pollen de Joëlle Wintrebert, un roman présenté comme de la SF féministe sans que je parvienne à trouver ce féminisme…

Florilège de chroniques lues

Lectrice des îles a fait une chronique très complète et intéressante de Peau noire, masques blancs de Frantz Fanon qui m’a donné envie de découvrir cet auteur.

Sur Les Miscellanées d’Usva, c’est sa chronique et son coup de cœur pour L’été de la sorcière de Kaho Nashiki qui m’a convaincue d’ajouter ce livre dans ma wishlist !

Enfin, sur Planète Diversité, la chronique de Apprendre si par bonheur de Becky Chambers m’encourage d’autant plus à lire cette autrice.

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Février 2020 : lectures et revue du web

Photo du parc Lonchamp de Marseille, une fontaine où se baigne un gabian
Le bain du gabian, Des livres et les mots, CC BY

Bilan des lectures de février

J’ai pas mal lu, il me semble que j’ai passé une majorité de mon temps libre avec un livre entre les mains et c’était fort appréciable. J’ai tout d’abord fini de lire la série de comics Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez avec le volume 2 et le volume 3. Un vrai coup de cœur pour cette saga d’horreur qui se tient de bout en bout et qui laisse une place importante aux personnages.

J’ai aussi lu le roman de Gerda Cadostin, Laisse folie courir, une histoire de femmes en Haïti avec une langue poétique et surprenante. Enfin, j’ai lu beaucoup de mangas : The Heroic Legend of Arslân de Yoshiki Tanaka et Hiromu Arakawa avec les tomes 2 à 12 et The Promised Neverland de Kaiu Shirai et Posuka Demizu, du tome 13 au tome 17. Si j’ai été époustouflée par Arslân et que j’ai adoré chacun des tomes, je suis moins convaincue par les derniers tomes de The Promised Neverland : la première partie jusqu’au tome 11 m’avait fait l’effet d’une claque et il me semble que l’intrigue commence à s’essouffler. C’est une bonne chose que la fin s’approche et que tout se termine avec le vingtième tome, avant que le manga ne tourne en rond ou ne fasse trop traîner les mystères.

Florilège de chroniques lues

La chronique de Planète Diversité du roman Ballade pour une baleine de Lynne Kelly m’a séduite et j’espère découvrir ce livre prochainement. Sur Comics have the power, c’est Sonia Dollinger qui a chroniqué Alienated, un comics de Simon Spurrier, Chris Wildgoose et André May que j’ai très envie de lire.

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Janvier 2021 : lectures et revue du web

Snow de Richard Gillin, CC BY-SA 2.0

Bilan des lectures de janvier

Peu de lectures en ce mois de janvier : si j’ai profité du mois de décembre pour enchaîner les livres, la reprise a été assez mouvementée pour que je me retrouve à courir après le temps libre. J’ai lu pas mal de choses que je ne chroniquerai pas à part sur le blog, dont les nouvelles de The Expanse de James S.A. Corey « Strange Dogs » et « The Vital Abyss ». En plus des romans, les auteurs ont écrits des nouvelles qui se placent entre certains des romans et je voulais rattraper mon retard avant d’entamer la lecture de Persepolis Rising, le tome 7 (que je n’ai toujours pas eu le temps d’ouvrir).

J’ai aussi lu The Girl Who Loved Tom Gordon de Stephen King, un livre que j’avais trouvé dans une bibliothèque de rue il y a des années, je m’étais dit que c’était l’occasion de lire plus de livres de cet auteur (n’ayant lu que Carrie et The Green Mile). Quand j’ai rangé mes bibliothèques en début d’année, j’ai décidé de le lire pour lui rendre sa liberté dans une autre bibliothèque de rue. Je lis assez peu de thrillers et je suis impressionnée de l’ambiance malaisante et inquiétante que Stephen King arrive à installer. Il y avait beaucoup de métaphores et d’analogies liées au baseball qui me sont complètement passées au dessus de la tête mais c’était sympathique.

J’ai dévoré un fanzine que j’avais précommandé : le premier volume du Jason Todd Zine: Street Rat qui tourne, comme son nom l’indique, autour du personnage de Jason Todd (alias Red Hood) de l’univers Batman, mais ici dans son enfance avant qu’il ne meurt. On y retrouve de superbes illustrations mais aussi des fanfictions merveilleuses dans lesquelles j’ai adoré me plonger. Je suis impatiente de lire le deuxième volume Bat Outta Hell qui se concentre sur le personnage après sa résurrection.

J’ai lu les deux premiers tomes de Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez, réunis dans le premier volume de l’intégrale. Je n’en dis pas trop parce que je vais le chroniquer, mais j’ai adoré.

Florilège de chroniques lues

Planète Diversité a chroniqué Here the Whole Time de Vitor Martins qui a immédiatement rejoint ma wishlist. Chez Les Miscellanées d’Usva, c’est Les mauvaises herbes de Keum Suk Gendry-Kim qui m’a convaincue. Sur Comics Have the Power, Dragnir a chroniqué Nous étions les ennemis de George Takei et Harmony Becker et si je l’avais déjà ajouté à ma liste suite à la chronique des Miscellanées d’Usva l’année dernière, c’est une raison supplémentaire de l’acquérir.

Sur le carnet de recherche La Brèche – Lectures, le livre Les super-héros au prisme du droit dirigé par Alexandre Ciaudo, Yann Basire et Anne-Laure Mosbruckera été chroniqué en détails et donne un aperçu de l’ouvrage, c’est très intéressant. Sur le même carnet, Nicolas Labarre a chroniqué et analysé Comic Books incorporated: How the Business of Comics Became the Business of Hollywood de Shawna Kidman. Sur le carnet des Jaseuses, Sarah Ghelam a chroniqué Hétéro, l’école ? de Gabrielle Richard et c’était également très éclairant.

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Décembre 2020 : lectures et revue du web

Le Roc de Castellane, Des livres et les mots, CC BY-NC-ND 4.0

Bilan 2020

Je ne pense pas faire de bilan de l’année 2020 à part, alors je vais le faire ici, en tous cas à propos du blog – je ne suis pas sûre qu’il soit nécessaire de rappeler à quel point l’année a été globalement mauvaise. Pour Des livres et les mots ce fut 43 nouveaux articles, bien plus que 2019 (27) puisque je l’avais un peu laissé de côté cette année-là. Et l’une des choses que j’ai apprises en 2020, c’est à quel point m’occuper du blog et chroniquer mes lectures – surtout celles qui m’ont particulièrement marquées – est important pour moi, surtout parce que c’est l’occasion d’interagir avec toutes les merveilleuses personnes qui atterrissent sur le blog ou sur une chronique en particulier. C’était une des premières raisons pour lesquelles j’avais commencé, pouvoir partager mes lectures et découvrir celles d’autres personnes. Si je ne passe pas assez de temps à parcourir les autres blogs et à laisser des commentaires, c’est purement par manque de temps, mais l’envie est là. Merci à toutes les personnes qui visitent le blog, aiment ou commentent des chroniques, c’est cliché mais c’est grâce à vous que je prends autant de plaisir à m’occuper de ce blog. 2020, c’était aussi un changement de thème et l’arrivée d’une superbe bannière et iconographie grâce à la merveilleuse Layla Benabid.

Au niveau des lectures, je ne me suis pas attelée à les compter une à une comme je pouvais le faire avant mais parmi la soixante-dizaine, il y en a eu beaucoup de très bonnes et plusieurs coups de cœurs, mais je ne parlerai ici que des livres que j’ai déjà chroniqués (je commence l’année avec un petit « retard » de chroniques…). Il y a eu Descender de Dustin Nguyen et Jeff Lemire : avant de lire le dernier tome, j’en ai profité pour relire toute la série et c’est un réel bonheur. The Expanse de James S. A. Corey est une autre série de science-fiction, mais de romans cette fois, que j’aime toujours autant et le cinquième tome, Les Jeux de Némésis, était mon tome préféré de l’année (et de la série jusqu’ici). Le webcomic Here U Are de Djun a été une splendide découverte et c’était très émouvant de le suivre jusqu’à sa fin – je suis par ailleurs très frustrée que l’édition papier soit prévue seulement en mandarin et pas en anglais parce que j’aurai adoré avoir des volumes papier à feuilleter et relire à volonté. Dans un tout autre style, Wolcano : La sorcière du cul, de Shyle Zalewski était aussi drôle que pertinent et intéressant. Côté non-fiction, Décarcérer de Sylvain Lhuissier a été très marquant. Et ma découverte du magazine Tempura sur le Japon, dont j’ai chroniqué le premier et deuxième volume jusqu’ici, était merveilleuse : j’ai l’impression de retourner explorer un bout du Japon quand je le lis et en tous cas, je suis impatiente de pouvoir y aller à nouveau à chaque fois que je lis ces articles.

J’espère qu’au moins 2020 vous a apporté de chouettes lectures, et que 2021 nous fera découvrir d’autres merveilles.

Bilan des lectures de décembre

Comme dit précédemment, j’ai un gros retard dans mes chroniques mais j’ai fait de merveilleuses lecture en décembre. Parmi celles-ci, Dix questions sur l’anarchisme, de Guillaume Davranche était une très bonne découverte, mais j’ai aussi pris énormément de plaisir à lire le deuxième tome de la saga jeunesse « Allô Sorcières », Sous le Soleil exactement d’Anne-Fleur Multon et Diglee. J’ai adoré découvrir les nouvelles derrière The Witcher avec le premier recueil, Le Dernier Vœu, de Andrzej Sapkowski. Enfin, j’ai dévoré des magazines dont Tempura #3, Women Who Do Stuff #2 et le premier volume de Sœurs : revue de poésie. Je vous parle de tout ça (plus ou moins) bientôt !

Florilège de chroniques lues

Si j’ai enfin réussi à prendre du temps pour lire des livres, j’ai en revanche peu lu d’articles et j’en ai pas mal en retard, donc les rubriques qui suivent vont être assez pauvres ce mois-ci (et je ne vais pas promettre de faire quelque chose de plus équilibré pour les prochaines, je n’y crois pas moi-même). Planète Diversité a chroniqué Summer of Everything de Julian Winters qui a immédiatement rejoint ma wishlist. Et sinon je recommande la liste parue sur Les Ourses à plumes, « Sélection de livres de littérature jeunesse inclusive » faite par Oursemallechee, c’est parfait pour y piocher ou à partager à notre entourage !

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Novembre 2020 : lectures et revue du web

Parc Longchamps, Des livres et les mots, CC BY-NC-ND 4.0

J’ai passé une bonne partie du mois de novembre à lire et je n’avais pas réussi à me replonger dans la lecture comme ça depuis cet été, du coup ça m’a fait beaucoup de bien ! En plus il s’agissait principalement de très bonnes lectures, ce qui est toujours bon à prendre.

Bilan des lectures de novembre

Je vais commencer par un flop, sans trop m’y attarder : Angelina et June de Yves-Marie Clément.

Le reste de mes lectures ont été très chouettes, si je ne devais en choisir que quelques unes ce serait The Legend of Korra : Turf Wars (et la suite Ruins of the Empire mais je n’ai pas encore publié la chronique), Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage de Maya Angelou et Wolcano : la sorcière du cul de Shyle Zalewski qui a été un vrai coup de cœur.

Florilège de chroniques lues

La Nébuleuse a recommandé « 4 revues papier indépendantes à lire et soutenir » et ça donne très envie de découvrir toutes ces revues, pour ma part je vais me mettre à acheter BALLAST et pas seulement lire leur site et j’ai rajouté le numéro sur Marseille de la Revue Z dans mes prochains achats.

Sur son blog, Usva a chroniqué Brûler Brûler Brûler de Lisette Lombé qui a rejoint ma wishlist, je commence à m’intéresser de plus en plus à la poésie et encore plus lorsqu’elle est militante, donc ce livre semble être pile poil dans mes intérêts.

Moult chroniques intéressantes sur Planète Diversité, dont The Space Between Worlds de Micaiah Johnson et The Stars and the Blackness Between Them de Junauda Petrus : deux livres très différents puisque le premier est de la SF et le second du YA contemporain mais j’ai été séduite par les deux !

Arcanes Ouvertes a fait une chronique sur deux bande dessinées qui l’ont émue : Tout va bien de Charlie Genmor et C’est comme ça que je disparais de Mirion Malle. Je n’avais pas entendu parler de la première mais j’ai très envie de la découvrir à présent ; le nouveau livre de Mirion Malle était déjà dans ma wishlist mais je suis d’autant plus convaincue de vouloir le lire.

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Septembre – octobre 2020 : lectures et revue du web

Marseille, Des livres et les mots, CC BY-NC-ND 4.0

Comme pour de nombreuses personnes, les mois de septembre et octobre ont été assez compliqués de mon côté, d’où le blog laissé un peu à l’abandon. Mais vous l’avez peut-être vu, le blog a fait peau neuve avec une superbe illustration de Layla Benabid : du coup j’ai des étoiles dans les yeux à chaque fois que je l’ouvre et j’espère que ça me motivera pour l’alimenter bien plus !

Bilan des lectures de septembre et octobre

Assez peu de lectures de livres en tant que tels, j’ai lu pas mal de webcomics et de mangas en ligne que je ne chroniquerai pas forcément. En revanche, j’ai fait une très belle lecture avec Humanité : Une histoire optimiste de Rutger Bregman, par les temps qui courent c’est difficile de trouver de l’optimisme mais ça fait du bien de s’y raccrocher. J’ai aussi lu Anatomie, un recueil de poésie publié chez Short Éditions, une lecture sympathique.

Florilège de chroniques lues

Parmi les nombreuses chroniques de Planète Diversité publiées en deux mois, j’ai particulièrement craqué sur les deux suivantes, pour lesquelles j’ai ajouté les livres à ma wishlist dans l’instant : Cemetery Boys de Aiden Thomas et Ce qu’il reste de toi de Robin Réghem.

Sur le blog des Miscellanées d’Usva, j’ai craqué pour les deux chroniques suivantes : L’enfant, la taupe, le renard et le cheval de Charlie Mackesy et Radium Girls de Cy.

Il est peu probable que vous n’ayez pas entendu parler de la sortie du livre Moi, les hommes, je les déteste de Pauline Harmange (pour une raison ou une autre) mais je recommande la chronique publiée par Clara Joubert sur Les Ourses à Plumes. Toujours à propos de féminisme, je recommande la liste qu’a fait Fille d’Album : « Sélection de livres féministes et LGBT+ ».

Lectrice des îles a fait une très chouette chronique de Histoire de la femme cannibale, de Maryse Condé. Dans un autre genre de livres, Les Étoiles Noires présente un album tout à fait convaincant : Aïda et Eli fêtent leur anniversaire de Cherifa Tabiou.

En chroniques d’essais, j’ai adoré celle de Neurotribus, par Steve Silberman faite par Une sociologue chez le coiffeur. Je m’intéresse de plus en plus à ces sujets et son article est très complet. Tandis qu’on se reconfine en France métropolitaine, la chronique de Zoocities. Des animaux dans la ville écrit par Joëlle Zask est tout à fait d’actualité et disponible sur le blog Géographie, animaux non humains et territoires.

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