J’ai pas mal lu, il me semble que j’ai passé une majorité de mon temps libre avec un livre entre les mains et c’était fort appréciable. J’ai tout d’abord fini de lire la série de comics Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez avec le volume 2 et le volume 3. Un vrai coup de cœur pour cette saga d’horreur qui se tient de bout en bout et qui laisse une place importante aux personnages.
J’ai aussi lu le roman de Gerda Cadostin, Laisse folie courir, une histoire de femmes en Haïti avec une langue poétique et surprenante. Enfin, j’ai lu beaucoup de mangas : The Heroic Legend of Arslân de Yoshiki Tanaka et Hiromu Arakawa avec les tomes 2 à 12 et The Promised Neverland de Kaiu Shirai et Posuka Demizu, du tome 13 au tome 17. Si j’ai été époustouflée par Arslân et que j’ai adoré chacun des tomes, je suis moins convaincue par les derniers tomes de The Promised Neverland : la première partie jusqu’au tome 11 m’avait fait l’effet d’une claque et il me semble que l’intrigue commence à s’essouffler. C’est une bonne chose que la fin s’approche et que tout se termine avec le vingtième tome, avant que le manga ne tourne en rond ou ne fasse trop traîner les mystères.
Locke & Key Volume III, de Joe Hill et Gabriel Rodriguez, traduit de l’anglais (États-Unis) par Maxime Le Dain, Bragelonne, « Milady », 2016 (VO : 2012-2014), 336 pages.
L’histoire
Le récit tentaculaire des aventures de la famille Locke se poursuit avec de nouvelles révélations sur le mystérieux métal dont sont forgées les clés, et la véritable histoire de leur famille. Zack Wells revient sous une nouvelle forme, Tyler et Kinsey voyagent dans le temps : un volume explosif sur les rouages les plus secrets de la saga signée Joe Hill et Gabriel Rodriguez.
Cette histoire, drôle et attendrissante et réalisée tout en jeux de contraste rehaussés par une touche de couleur, se raconte seulement avec ses images, laissant la place à l’imagination du lecteur et amenant au partage avec l’enfant, pour le plaisir des petits yeux comme des grands.
Avec Coster, découvrez la cohabitation entre un hamster hyperactif et un cochon d’Inde un poil pantouflard.
Locke & Key Volume II, de Joe Hill et Gabriel Rodriguez, traduit de l’anglais (États-Unis) par Maxime Le Dain, Bragelonne, « Milady », 2016 (VO : 2010-2011), 336 pages.
L’histoire
Les ténèbres se referment sur Keyhouse. Dodge poursuit son insatiable quête des mystérieuses clés de pouvoir et est prêt à tout pour les obtenir. Assiégés et isolés, les enfants Locke doivent livrer un combat désespéré, dans un monde ou la nuit même est leur ennemie.
Women who do stuff, Numéro 2 : La famille, 2020, 156 pages.
L’histoire
Plus de 60 journalistes, autrices, illustratrices et photographes explorent le thème de la famille dans une perspective féministe, politique et engagée.
Nous allons vous parler de ce que nos grands-mères nous ont transmis, des femmes à qui un parcours PMA est interdit, de l’obligation ou non du pardon, des luttes quotidiennes que vivent les mères incarcérées, de coming out joyeux, de poupées, de tricot, et de biens d’autres sujets encore.
Écriture du corps. Humour corrosif. Narration nouvelle. Mémoire ancrée dans l’imaginaire créole. Gerda Cadostin campe avec brio une galerie de personnages hauts en couleur : la vieille Sang Cochon, le clan des Estimé, les Esprits du vaudou, les pères invisibles, et les sœurs jumelles, Joséphine et Aline, qui prennent pour époux le même homme. Laisse folie courir fait entendre les crépitements et odeurs du pays d’enfance. Ces visages et univers singuliers sont servis par une langue belle et audacieuse.
Locke & Key Volume I, de Joe Hill et Gabriel Rodriguez, traduit de l’anglais (États-Unis) par Maxime Le Dain, Bragelonne, « Milady », 2016 (VO : 2010-2011), 290 pages.
L’histoire
Keyhouse : un étrange manoir de la Nouvelle-Angleterre. Un manoir hanté, dont les portes peuvent transformer ceux qui osent les franchir… Après le meurtre brutal de leur père, Tyler, Bode et Kinsey découvrent leur nouvelle demeure, croyant y trouver le refuge dont ils ont besoin pour panser leurs plaies. Mais une ténébreuse créature les y attend pour ouvrir la plus terrifiante de toutes les portes…
Dix questions sur l’anarchisme, de Guillaume Davranche, Libertalia, 2020, 115 pages.
L’histoire
Qu’est-ce que l’anarchisme ? Ses adversaires expédient volontiers la question en le réduisant à un milieu contre-culturel, à un état d’esprit anticonformiste, à une posture esthétique… Autant de façons de lui rogner les griffes, de le dépolitiser, de le sortir de l’histoire. Ce petit livre montre en quoi il est, au contraire, un courant très politique, structuré, porteur d’une alternative au capitalisme et d’une vision globale de transformation de la société. En s’appuyant tant sur les « grands auteurs » du passé que sur les orientations actuelles du mouvement libertaire, l’auteur s’efforce de répondre succinctement à dix questions que peuvent se poser celles et ceux qui veulent en savoir plus : d’où vient l’anarchisme et quel est son projet économique et démocratique ? Quelle est son approche écologiste, son implication féministe ? Quelle est sa politique vis-à-vis des nationalités et des religions ? Quelles sont ses stratégies d’action et ses modes d’organisation ? Comment a-t-il agi dans les révolutions passées ?
Peu de lectures en ce mois de janvier : si j’ai profité du mois de décembre pour enchaîner les livres, la reprise a été assez mouvementée pour que je me retrouve à courir après le temps libre. J’ai lu pas mal de choses que je ne chroniquerai pas à part sur le blog, dont les nouvelles de The Expanse de James S.A. Corey « Strange Dogs » et « The Vital Abyss ». En plus des romans, les auteurs ont écrits des nouvelles qui se placent entre certains des romans et je voulais rattraper mon retard avant d’entamer la lecture de Persepolis Rising, le tome 7 (que je n’ai toujours pas eu le temps d’ouvrir).
J’ai aussi lu The Girl Who Loved Tom Gordon de Stephen King, un livre que j’avais trouvé dans une bibliothèque de rue il y a des années, je m’étais dit que c’était l’occasion de lire plus de livres de cet auteur (n’ayant lu que Carrie et The Green Mile). Quand j’ai rangé mes bibliothèques en début d’année, j’ai décidé de le lire pour lui rendre sa liberté dans une autre bibliothèque de rue. Je lis assez peu de thrillers et je suis impressionnée de l’ambiance malaisante et inquiétante que Stephen King arrive à installer. Il y avait beaucoup de métaphores et d’analogies liées au baseball qui me sont complètement passées au dessus de la tête mais c’était sympathique.
J’ai dévoré un fanzine que j’avais précommandé : le premier volume du Jason Todd Zine: Street Rat qui tourne, comme son nom l’indique, autour du personnage de Jason Todd (alias Red Hood) de l’univers Batman, mais ici dans son enfance avant qu’il ne meurt. On y retrouve de superbes illustrations mais aussi des fanfictions merveilleuses dans lesquelles j’ai adoré me plonger. Je suis impatiente de lire le deuxième volume Bat Outta Hell qui se concentre sur le personnage après sa résurrection.
J’ai lu les deux premiers tomes de Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez, réunis dans le premier volume de l’intégrale. Je n’en dis pas trop parce que je vais le chroniquer, mais j’ai adoré.
Revue de poésie Sœurs #1 : Poétesses !, illustré par Marie Fré Dhal, automne 2020, 47 pages.
L’histoire
Poétesses ! Un premier numéro-manifeste dans lequel nous vous proposons d’explorer ce que les femmes ont à dire de la poésie – en poésie. 48 pages, 20 poétesses de diverses époques et régions du monde, des traductions et des textes inédits… Le tout illustré avec douceur par Marie Fré Dhal.