C’est le 4 novembre, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

J’ai pas mal bougé en octobre et du coup j’ai pris beaucoup de retard dans mes lectures d’articles, de chroniques, et autres chouettes choses. Le bilan va être très léger et si j’arrive à rattraper tout ça, celui du mois prochain sera plus intéressant…

Le Top et Flop de mes lectures

En top, je pourrai tout à fait remettre la saga « Shades of Magic » de V.E. Schwab puisque j’ai lu le dernier tome et… woah. Mais bon, ce serait un peu répétitif – je l’avais déjà citée le mois dernier.

Du coup je vais mettre Personne ne m’a dit de Hollie McNish qui a été une très bonne lecture et dont je vous parle bientôt.

Pas vraiment un flop, plutôt un meh : le manga Dernière heure de Yû. Ça faisait une éternité que je n’avais pas lu de manga et comme j’allais offrir cette série j’en ai profité pour jeter un œil. Il y avait des bonnes idées mais finalement c’était un peu bof… J’en ferai une chronique plus détaillée.

Florilège de chroniques lues

Comme annoncé, ce sera très léger avec seulement deux chroniques : la première de Planète diversité à propos d’Akata Witch de Nnedi Okorafor, un roman que j’ai envie de découvrir depuis très longtemps ! Puis, chez Deuxième page, un compte rendu du livre Journal du cancer d’Audre Lorde, écrit par Pauline Boscher. J’ai un peu honte d’admettre que je n’ai toujours rien lu d’Audre Lorde, mais c’était un plaisir d’en apprendre plus sur elle.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

La revue BALLAST a fait un long entretien avec Yves Bonnardel (cofondateur des Cahiers antispécistes) et Axelle Playoust-Braure (cofondatrice du Collectif antispéciste pour la solidarité animale de Montréal) intitulé « Les animaux au cœur de l’émancipation ». Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui y est dit mais cela n’empêche pas qu’il était intéressant de lire cet entretien, et de se faire sa propre idée.

Là où je suis en revanche totalement en accord, c’est avec Florence Dellerie et son récent billet sur Mediapart « Les êtres humains sont carnivores, alors je mange de la viande » qui reprend les affirmations selon lesquelles l’être humain est « naturellement » carnivore ou « naturellement » végéta*ien, pour remettre la vérité en place.

Côté genre et féminisme

Un article de Bunker D fait le point sur l’écriture inclusive de façon très complète – je pense – et pertinente : « L’écriture inclusive : parlons faits et science ». Je vais garder ce lien de côté pour l’envoyer un peu partout…

Je suis tombée sur un article de Margot qui date un peu, mais qui ne diminue en rien son intérêt, sur Roseaux, à propos de « Kimberlé Crenshaw, l’intersectionnalité et le féminisme français ». J’avais bien besoin d’un point sur ce terme d’intersectionnalité, tout ce qu’il englobe, et c’était en plus très chouette d’en lire plus sur l’autrice de ce terme.

Le podcast La Poudre a sorti des épisodes merveilleux, mais si je devais choisir mon préféré des plus récents (c’est pas simple hein, il y avait Mona Chollet quand même), ce serait l’épisode 37, sur Emma, militante anti-capitaliste, féministe et plutôt fabuleuse dont vous avez probablement vu passer les illustrations.

Maintenant que le froid s’est installé, on va être tranquille pendant un petit moment mais Dans mon tiroir rappelle, à juste titre, qu’il est très problématique de contrôler la façon dont les adolescentes s’habillent, plutôt que d’éduquer les adolescents à ce qu’ils ne les agressent pas… C’est par ici : « Indécentes adolescentes ».

On passe cette fois-ci du côté « masculinités » du genre avec Les couilles sur la table de manière générale certes (sisi, allez écouter, c’est trop bien) mais pour cet épisode en particulier sur le rapport des hommes aux voitures : « Des hommes et des bagnoles ».

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Je dois voir le film Pride depuis une petite éternité, mais en attendant, Maëlys a publié un fantastique article sur Simonæ à propos de l’histoire derrière le film et j’ai appris beaucoup, beaucoup de choses : « Lesbiennes et gays au charbon ! L’Histoire derrière le film Pride ».

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Cet article a circulé – à juste titre – sur tous mes réseaux donc il y a de fortes chances que vous l’ayez déjà vu, voire lu, mais au cas où : « Je sais pourquoi je ne pige pas un mot d’arabe, qui est pourtant ma langue maternelle » de Nadia Daam sur Slate et ça m’a donné envie de hurler (ce qui n’est guère convenable à 7h du matin dans le métro, vous en conviendrez).

Toujours sur Slate mais un tout autre sujet : « Regarder du porno n’est pas un problème » de Nicole Prause et Taylor Kohut et Marty Klein. L’addiction au porno est finalement plutôt un mythe et on fait porter beaucoup de responsabilités au porno sans vraiment de justification. Attention, on parle bien des spectateur·rice·s de porno, pas des personnes qui les font.

Enfin, s’il y a un frigo collectif sur votre lieu de travail… Lisez ce très éclairant article de S.I.Lex : « Ce que l’on apprend sur les Communs dans les frigos collectifs… » où des gens s’empoisonnent après avoir voulu nettoyer un frigo et où finalement, il serait bien plus rationnel de stocker notre nourriture dans les toilettes, qui au moins, sont nettoyées régulièrement. En tous cas, je me suis empressée de nettoyer de fond en comble le frigo de la salle de pause, et de partager cet article aux collègues.

Ce que j’ai fait le mois dernier

Alors, tout d’abord, j’ai passé un week-end à Londres avec une amie et c’était très chouette. Elle n’y était pas allée depuis très, très, très longtemps donc on a fait les endroits un peu touristiques, mais surtout Camden Town et on a principalement mangé. De très bonnes choses véganes. Parce que l’Angleterre. Mais à la réflexion, je ne referai plus Londres que pour un week-end (partir le vendredi matin, revenir le dimanche soir) : finalement on perd plus de temps dans les transports que ce qu’on apprécie la visite…

Trois jours plus tard, je m’envolais à nouveau mais cette fois pour Francfort, à l’occasion du salon du livre là-bas et surtout, pour le boulot. C’est ma deuxième année et c’était toujours aussi intéressant, j’ai pu voir que mon niveau d’espagnol s’est un petit peu amélioré puisque j’arrivais à tout comprendre, par contre pour l’expression c’était pas gagné. On va pas se mentir, c’est épuisant et j’étais bien heureuse de rentrer. Mais j’ai quand même beaucoup profité des bons plats véganes que j’ai pu goûter.

Mes ami·e·s d’Angleterre ont profité d’une visite en France pour venir me voir et j’étais si heureuse ! Après une visite au pub (on se refait pas) on s’est mis en direction du restaurant que j’avais réservé (puisqu’on était six et que les restaurants avec options véganes sont rarement ouverts le soir dans ma ville) et après vingt minutes à marcher sous la pluie, dans le vent et le froid, l’arrivée devant le restaurant était sans appel : fermé pour dégâts des eaux. Ça aurait pu être chouette de me prévenir. C’est là que le meal prep m’a sauvé la vie : je m’étais fait à manger pour la semaine donc j’ai ramené tout le monde chez moi pour qu’on se mange un curry à la bonne franquette. Non c’était pas du tout un complot pour que tout le monde mange végane. Malgré le début chaotique, c’était une excellente soirée et j’ai adoré les revoir.

Le reste du mois a été chargé en boulot et en train train.

Sinon, derrière mon écran j’ai regardé la série Rick and Morty puisqu’elle était sur ma liste et qu’elle disparaît cette semaine de Netflix. J’ai dû rater les neuf dixième des références mais le peu que j’ai eu m’a beaucoup plu et quelques épisodes m’ont fait bien rire. J’ai aussi regardé, dans un tout autre genre, Maniac et je ne sais pas trop quoi en penser. Il y a beaucoup trop de choses qui m’ont interrogé, qui semblent être mises là comme un cheveu sur la soupe et qui m’ont fait sortir de l’univers. Mais bon.

Côté films, j’ai re-regardé Kingsman et vu iBoy, le dernier cassait pas des briques…

Au cinéma je suis allé voir Venom qui m’a beaucoup plu, j’en attendais pas des tonnes et j’ai passé un bon moment. J’ai aussi vu First Man : Le premier homme sur la Lune sans rien connaître de l’histoire réelle et c’était pas joyeux – joyeux c’est clair mais le film était très beau et je suis assez impressionnée par le jeux des acteur·rice·s.

Voilà, j’espère que vous avez bien profité d’Halloween si vous le fêtez et je souhaite un bon NaNoWriMo à tou·te·s celleux qui participent !!

C’est le 3 octobre, je balance tout !

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Les règles du RDV

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Le mois de septembre a été plutôt mouvementé en émotions et assez raisonnable en lecture avec la découverte de très chouettes livres.

Le Top et Flop de mes lectures

En top, je mettrai la saga « Shades of Magic » de V.E. Schwab que j’ai découverte et dont j’ai écouté les deux premiers tomes avec grand plaisir. C’est toujours fabuleux de trouver une lecture (ou un livre audio ici) dans laquelle se plonger et où on attend avec impatience de pouvoir continuer l’aventure avec les personnages !

Pas de flop, donc j’en profite pour donner un autre top, d’un style très différent : La Forêt sombre de Liu Cixin, la suite de Le problème à trois corps, qui va bien plus loin et dont je vous parlerai bientôt.

Florilège de chroniques lues

J’ai pas mal de retard sur la lecture des chroniques des gen·te·s merveilleux·ses que je suis, mais je vous recommande grandement le billet d’Un invincible été à propos de trois de ses lectures : « Lectures #16 : Afghanistan, Malaisie, Californie ». Dans un autre genre, les chroniques ont coulé à flot sur Comics Have the Power et à défaut de toutes les lister, je conseille celle à propos de Motor Girl, chroniqué par Sonia D., et la chronique de Dark Night, une histoire vraie, cette fois recommandé par Thomas S.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Tout d’abord, la vidéo d’un Ted talk qui n’est pas récent, mais sur lequel je suis retombée et que j’ai trouvé très important d’écouter à nouveau : « Les animaux ont ils des droits ? » de Catherine Helayel.

Dans la même idée, sur le fait qu’agir individuellement contre l’exploitation animale n’est pas suffisant et que d’autres institutions sont responsables, je conseille la lecture de l’article suivant sur Simonæ : « Véganisme, zéro déchet : ce n’est pas à nous d’être parfait·es » par Luna, avec la participation de Framboise. Bien sûr qu’il faut tendre au mieux, mais dans notre société actuelle, impossible d’être parfait : les médicaments étant systématiquement testés sur les animaux par exemple, être un·e végane parfait·e signifierait se laisser mourir à la moindre maladie grave… Et si tou·te·s les militant·e·s faisaient ça, il n’y aurait plus grand monde pour lutter contre ces exploitations justement.

Enfin, une tribune assez difficile à lire mais très importante, sur Libération : « Ne fais pas aux truies ce que tu ne voudrais pas… » de Jean-Baptiste del Amo. Il laisse la parole à des personnes qui élevaient ou s’occupaient d’animaux envoyés ensuite dans des abattoirs, et qui ont dû se rendre à l’évidence qu’il ne leur était plus possible de continuer.

Côté genre et féminisme

Je commence par un fabuleux podcast de « La Série Documentaire » sur France Culture : « Les transidentités, racontées par les trans » en quatre épisodes. C’est toujours affreusement rare d’entendre les personnes concernées, ne ratez pas cette occasion de le faire.

Vous avez peut-être vu passer la sortie du dernier livre de Mona Chollet, Sorcières, la revue BALLAST s’est donc entretenu avec l’autrice à son propos : « Mona Chollet : « Construire une puissance au féminin » ».

Sur le carnet de recherche Fem.Tech, Marion Coville a publié son journal d’un diagnostic d’endométriose, en cinq parties : « Rendre visible le corps et ses douleurs : les technologies de l’endométriose ». C’est à la fois très intéressant et tout aussi terrifiant qu’on aurait pu l’imaginer, puisqu’il s’agit réellement d’un parcours de combattant·e et on n’en sort visiblement pas toujours vainqueur·euse.

Toujours sur les tracas du corps, mais dans un autre format et avec un autre ton, je vous conseille vivement l’écoute du podcast en cinq épisodes « Qui m’a filé la chlamydia ? », dont le sujet est assez explicite et très bien traité. Ça parle de sexe, de transidentité, de féminisme, et le tout de façon très décomplexée et sans tabou. D’ailleurs, la Zouzletter s’est entretenu avec Anouk Perry, la podcasteuse, qui travaille également sur beaucoup d’autres projets.

J’avais découvert Le Mecxpliqueur avec un autre podcast, Les couilles sur la table et j’ai trouvé son billet sur l’homosocialité particulièrement pertinent : « Pourquoi les mecs préfères les mecs ».

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Simonæ a terminé un important chantier d’harmonisation et de corrections de leurs articles, et j’ai beaucoup apprécié le billet bilan qui en a été fait et qui explique les tenants et aboutissants de la démarche : « Simonæ, un chantier pour fêter les 2 ans ».

À l’heure où des maladies qui n’existaient plus depuis des décennies refont surface grâce aux complotistes, vous avez peut-être vu circuler les vidéos d’un illuminé qui explique que les vaccins sont le mal incarné et qu’on nous ment. Ce qui me terrifie encore plus c’est quand je vois ce genre de vidéos circuler sur des groupes véganes, où on pourrait attendre un peu plus d’esprit critique… Enfin bref, mieux vaut en rire et pour cela je vous suggère l’excellente vidéo de La loi de Poe qui parodie lesdites vidéos : « Enquête sur la vaccination – Épisode 0 : La science pour les nuls + l’eau de coco [degenere.org] ». Je l’ai regardé deux fois de suite tellement c’était drôle…

The Guardian a publié quelques pages de Chris Riddell et Neil Gaiman à propos de l’importance des bibliothèques et de la lecture, que je conseille grandement : « Neil Gaiman and Chris Riddell on why we need libraries – an essay in pictures ».

Pour finir sur une note de douceur et de bonheur, je vous conseille de lire tout le fil tweeter de cet homme fabuleux qui découvre qu’une chatte – qu’il ne connaît pas – a donné naissance à quatre chatons sous son lit : Paris Zarcilla. C’est en anglais, il y a pleins de photos et l’histoire n’est pas finie !

Ce que j’ai fait le mois dernier

J’ai profité du mois de septembre pour revoir des ami·e·s que je n’avais pas croisé·e·s depuis un moment à cause des vacances, donc c’était sacrément chouette. Je suis aussi devenue membre de l’association végane de ma ville, qui est fabuleuse et avec qui j’avais déjà fait une action, mais ça y est je me lance réellement dans le militantisme « actif ».

J’ai profité de quelques jours de congé pour me balader sur la côte bleue, c’était vraiment beau et il faisait encore bien chaud ! Et pour finir ce mois en beauté, j’étais au Frames le week-end dernier, à Avignon, où j’ai pu assister à de chouettes conférences sur les zombies, les médiévistes, les films d’action, l’inquiétante étrangeté, l’heureux hasard par exemple mais aussi assister à une projection de court-métrage et ! Retourner voir « Chattologie » de Klaire fait Grr. Je l’avais déjà vu l’année dernière, j’avais donc prévu d’assister à autre chose à la place mais quand ça a été annulé, revoir ce spectacle s’est trouvé être la meilleure solution. Ce festival était une fois encore un superbe week-end, si vous avez l’occasion d’assister aux prochaines éditions, je le recommande !

En septembre j’ai terminé de regarder la série Spartacus, avec la quatrième saison « War of the Damned ». Certes, ça ne date pas d’hier mais c’était sur ma liste depuis un moment et sur Netflix donc c’était le moment parfait pour s’y mettre.

La deuxième saison d’Atypical est sortie en début de mois et elle était tellement bien ! Bien meilleure que la première alors qu’elle était déjà très bonne. Je recommande à 100 % cette série hyper chouette.

J’ai enchaîné avec la troisième saison des Demoiselles du téléphone et je commence un peu à saturer des intrigues et personnages qui tournent en rond…

Après l’avoir vu recommandée de partout, j’ai regardé À tous les garçons que j’ai aimés, parce que ça avait l’air de changer de la comédie romantique bien sexiste et malaisante et woaw. C’était un cocon de douceur et de mignonnerie, j’ai complètement adoré. Toujours dans les films mais un autre genre, Ocean’s 8 était un film sympa de braquage. Et j’ai regardé Still Alice avant qu’il ne disparaisse de Netflix (dans deux jours je crois), c’est clairement pas le film qui emplie les spectateur·rice·s de joie et bonheur mais il était très beau.

J’espère que septembre a été clément avec vous et que votre rentrée, s’il y en a eu une, s’est bien passée !

C’est le 1er septembre, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
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  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

Pas mal de lectures au mois d’août, mais surtout, j’ai eu à nouveau l’envie d’écrire des chroniques et de m’occuper du blog, plutôt que de le faire à reculons comme je le faisais depuis le mois de mai-juin… Et j’en suis fort contente parce que j’y tiens beaucoup

Le Top et Flop de mes lectures

En top, sans hésiter Le problème à trois corps de Liu Cixin, une aventure de science-fiction qui m’a complètement happée ! Et j’ajoute aussi Frankenstein de Mary Wollstonecraft Shelley, que j’ai relu avec le plus grand des plaisirs.

En flop, un livre que je n’ai pas terminé : Labyrinth de Kate Moss, qui fait partie de la trilogie du Languedoc. Un ami me l’avait conseillé, j’avais lu plus de deux cent pages un peu laborieusement et en voulant m’y remettre je me suis rendue à l’évidence que ce serait une perte de temps. Je ne me suis pas attachée aux personnes dont je trouve les actions peu crédibles, l’écriture est plate et sans intérêt quand elle n’est pas ridicule, alors que le sujet aurait pu être intéressant. Tant pis !

Florilège de chroniques lues

Mabu du blog Le vent dans les pages, a présenté trois livres « #bbenlivre – 3 livres jeunesse, 3 sujets de société » très intéressants, allez voir !

Arcanes Ouvertes m’a donné envie de m’intéresser de plus près à Alexandra David-Neel avec sa chronique du livre Alexandra David-Neel : Exploratrice et féministe de Laure Dominique Agniel. Pareil pour Les femmes de lettres et son billet sur Mona Chollet et plus particulièrement La tyrannie de la réalité, d’ailleurs je suis sacrément impatiente de mettre la main sur son nouveau livre, Sorcières…

Enfin, biblioqueer a chroniqué Libération de Patrick Ness, un livre maintes fois conseillé, il est grand temps que je le lise ! Dans un tout autre style, le blog chronique également Girls & Sex : une étude américaine de Peggy Orenstein, qui m’a l’air très intéressant.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Le Collectif des Raciné·e·s a publié la transcription d’une de leur intervention, à propos de « L’accessibilité du véganisme en question : véganisme et racisme » que j’ai trouvée particulièrement importante. Certaines personnes ont tendance à oublier que défendre les animaux et être antispéciste implique également de défendre ses confrères et consœurs humain·e·s des oppressions qu’iels peuvent subir. Donc il est nécessaire de garder en tête ce que nos actions peuvent avoir d’oppressif, pour éviter ces comportements.

Sur Vegactu, Lili Gondawa a fait une « Interview de Camille Brunel, auteur de La Guérilla des animaux : “Le problème des carnistes, c’est qu’ils sont contents” » et j’ai très envie de lire le livre pour en savoir plus.

Côté genre et féminisme

Deux articles sur Slate, tous deux intéressants : « Au procès des cyberharceleurs de Nadia Daam, les remords peu convaincants des prévenus » par Elise Costa qui donne envie de hurler, et « Femmes humiliées, violées, trucidées : ras-le-bol du « torture porn » dans les séries télévisées » de Nora Bouazzouni qui résonne tout à fait juste.

La petite créature a fait un billet très percutant sur le fait d’être une femme dans l’espace public : « Toutes les fois où j’ai senti que mon genre n’était pas le bienvenu dans l’espace public ».

Dans mon tiroir tape toujours juste, et cette fois c’est sur la question du célibat des femmes : « Single Ladies ! – Et si on faisait la paix avec le célibat ? ».

Une petite vidéo en anglais sur YouTube, produite par Rebel Park Productions à propos des rôles principaux féminins, le tout de façon humoristique mais très réel et affligeant, avec de grandes actrices (et un acteur ;)) : « Leading Lady Parts ».

Toujours en anglais, un podcast dérivé du livre Histoires du soir pour filles rebelles de Elena Favilli et Francesca Cavallo. Le livre raconte la vie de femmes remarquables à travers l’histoire et le podcast met tout cela en audio : Good Night Stories for Rebel Girls: The Podcast.

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Deux billets remarquables de Jo Writes Stuff : « How to Make a Reader: Ten Books that have Shaped me » et ça me donne envie de réfléchir aux dix livres qui m’ont également marqué ou formé… Mais aussi un billet sur la fanfiction : « In Defence of Fanfiction » où il est rappelé que c’est très facile de dénigrer ce genre d’écrits alors qu’à une époque, récupérer les histoires des autres pour les changer ou les continuer était simplement de la littérature. Sans parler du fait que ça permet à des personnes de se lancer dans l’écriture, au sein d’une communauté qui apprécie déjà le même contenu, et que ça ne peut être qu’encourageant. En tous cas, je ne cesserai jamais de clamer haut et fort mon amour pour la fanfiction (parce que je pourrai jamais faire cette liste de dix livres sans citer au moins une fanfiction justement…).

Christine Détrez fait part d’une étude qu’elle a menée sur la lecture de mangas auprès de jeunes adolescent·e·s, dans la revue Réseaux, 2011/4 (n°168-169) : « Des shonens pour les garçons, des shojos pour les filles ? Apprendre son genre en lisant des mangas ». L’article est sur Cairn, vous devriez pouvoir y accéder avec un compte d’université (qui aurait acquis les droits de lecture de la revue), mais sinon, Christine Détrez a parlé de cette étude lors d’une conférence qui a été podcastée et que vous pouvez retrouver sur Youtube.

Enfin, Pop Culture Detective continue de produire de superbes vidéos et la dernière How The Last Jedi Defies Expectations m’a presque réconcilié avec le film et donné envie de le revoir.

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

J’ai découvert un compte Instagram merveilleux (recommandé par je-ne-sais-plus-qui mais merci merci !) : Au fond du trou, où un couple raconte et dessine leurs aventures tandis qu’ils se lancent dans l’achat d’une habitation troglo puis dans sa rénovation. Un plaisir de lecture !

L’autrice V.E. Schwab était invitée à donner la « J.R.R. Tolkien Lecture on Fantasy Literature » cette année, vous pouvez en retrouver une version écrite sur Tor.com : « “In Search of Doors”: Read V.E. Schwab’s 2018 J.R.R. Tolkien Lecture on Fantasy Literature » et la captation vidéo sur Youtube, avec en plus des questions du public et ses réponses : « V.E. Schwab: ‘In Search of Doors,’ Pembroke Tolkien Lecture 2018 ». C’est tout en anglais mais si vous le lisez ou le comprenez, je conseille vivement de découvrir ce qu’elle a à dire sur la lecture, c’est hyper inspirant et ça m’a semblé très juste. Du coup j’ai foncé sur ses bouquins et j’ai commencé A Darker Shade of Magic (ou Shades of Magic 1 en français parce que oui, à quoi ça sert un titre, à rien, on a qu’à tout supprimer comme ça, on a un truc en moins à traduire, on fout juste le nom de la saga avec un numéro – oui je suis en colère).

Pour finir sur une note un peu plus tragique (parce que pourquoi pas ?), j’ai découvert un documentaire du CNRS qui date un peu mais qui n’en est pas moins intéressant et important : « Témoins sourds témoins silencieux ». C’est sur le traitement des personnes sourdes en Allemagne nazie, où ils étaient stérilisés de force dans une première phase, puis envoyés dans les camps… Le documentaire alterne entre la langue des signes, l’anglais, le français et l’allemand et les sous-titres sont en anglais.

Ce que j’ai fait le mois dernier

J’ai passé une petite semaine près de Perpignan en famille et c’était sympathique mais malheureusement il faisait bien trop chaud pour qu’on puisse en profiter pleinement… On a quand même vu de belles choses et passé de beaux moments. J’ai pu profiter des congés pour lire pas mal, me reposer et finir un projet de crochet que j’avais (dont j’étais contente du résultat !). Sans surprise, j’ai aussi regardé beaucoup de choses sur mon écran d’ordi…

La saison 3 de Supergirl tout d’abord, et pour les mêmes raisons que The Flash, je pense que c’était la dernière que je regardais : même si j’étais contente de voir la Légion, les incohérences et facilités scénaristiques m’ont hérissé le poil…

La deuxième saison de Westworld était de meilleure facture, allait encore plus loin que le premier volet, m’a perdu parfois sur certains aspects mais au moins c’était intéressant et j’avais pas l’impression qu’on se payait ma tête…

J’ai regardé Les demoiselles du téléphone parce que je voulais regarder quelque chose en espagnol et je ne regrette pas. Pour une série kitsch sans prétention, elle aborde tout de même des sujets sympas et si les dénouements rocambolesques ne vous font pas peur, c’est sympa à regarder.

Au cinéma, je suis allée voir Ant-Man et la Guêpe, qui est un bon film mais sans rien de plus et sans rien de moins, j’aurai probablement tout oublié dans un mois. Mary Shelley par contre m’a beaucoup, beaucoup, plu et je le recommande vivement.

Voilà, je vous souhaite une bonne rentrée des classes, de travail, de transports (parce que le métro qui passe tous les quarts d’heure, ça va deux mois hein) et quoi qu’il en soit, de très belles lectures pour septembre !

C’est le 1 août, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

J’ai réussi à lire un peu plus au mois de juillet, plus d’articles que de livres d’ailleurs, et pourtant ça a été un mois particulièrement épuisant. Je me suis aussi remise au crochet, ce qui a pas mal occupé mon temps et mes mains 😉

Le Top et Flop de mes lectures

Pas de flop ce mois-ci ! J’ai beaucoup apprécié la saga Metropolis, de Stéphane De Caneva, Serge Lehman et Dimitris Martinos, c’est une uchronie à laquelle je ne pensais pas autant accrocher pour être honnête ! J’ai chroniqué les trois premiers tomes, la chronique du dernier est prête elle sera publiée bientôt 😉

Florilège de chroniques lues

Je commence par biblioqueer avec deux livres chroniqués que j’ai vraiment envie de découvrir : un album tout d’abord, Le fils des géants de Gaël Aymon et Lucie Rioland qui parle d’adoption et d’homoparentalité, puis un roman, La Sirène et la Licorne d’Erin Mosta, que je me réserve pour un moment où j’ai besoin d’une lecture toute douce !

Comme souvent, Arcanes Ouvertes chronique des livres dont la couverture ou le pitch m’avait intrigué et c’est Le Prince et la Couturière de Jen Wang cette fois-ci : au moins, je n’ai plus de doute, il faut que je le lise !

À l’occasion du festival Lyon BD, sur Simonæ, Maëlys a fait des articles pour chroniquer plusieurs BDs, en trois partie : la première, deuxième et troisième rempliront vos listes de souhaits !

Annabelle Gazquez nous parle sur Deuxième page du livre « Gros » n’est pas un gros mot de Daria Marx et Eva Perez-Bello, une lecture à recommander à beaucoup de personnes visiblement !

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Un seul lien, mais non moins important ! C’est toujours un plaisir de lire les billets de How I Met Your Tofu qui débunkent (oui j’ai conjugué de l’anglais à la française, et alors ?) les arguments fallacieux, donc si ça vous plaît aussi, courrez lire le dernier : « Battle #5 : le totalitarisme des gazelles cis blanches qui ont tous les droits ».

Côté genre et féminisme

Sur Simonæ, Maëlys s’entretien avec Laurier The Fox, un artiste dont j’apprécie beaucoup le travail, à propos de son projet « ReconnaiTrans : en lutte contre la transphobie et l’enbyphobie ».

Sur les masculinités, j’ai eu le plaisir de commencer le podcast Les couilles sur la table, j’ai encore pleins d’épisodes à écouter et c’est chouette ! Il y a aussi eu La Série Documentaire de France Culture à propos de « Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent ». C’est très intéressant mais attention, il me semble que le quatrième (ou troisième ?) épisode est affreusement transphobe, avec des passages de « oin oin c’est difficile d’être un homme » saupoudré de « sisi c’est biologique, quand même, les garçons ont un pénis [sic] donc un sexe extérieur et ils aiment faire des choses à l’extérieur et extérioriser leur colère toussah, et c’est l’inverse pour les filles donc c’est tout à fait normal d’en conclure que ces comportements sont physiologiques » (le dernier venant, il me semble, d’un pédopsychiatre parce que quitte à dire de la merde, autant être un professionnel) qui m’ont donné envie de hurler dans le métro, mais bon, c’est pas propret.

Sur le féminisme, et parce que la linguistique m’intéresse aussi un peu (de loin, rangez vos manuels), je trouve toujours important de s’interroger sur les tournures de langue, donc le billet d’Anne et Marie-Paule sur le Blog de linguistique illustrée était tout à fait dans mes intérêts : « « Se faire violer » ou « être violée » ? », avec tous les trigger warnings qui vont avec le sujet…

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

La petite créature avait commencé une série de billets sur : « Charmed, une série imparfaite qui a initié mon féminisme » et j’attendais de lire le troisième et dernier billet pour vous en parler, c’est chose faite ! Ça se voit qu’elle y a mis beaucoup de temps et d’énergie et c’est pas rien de se replonger dans les séries de son enfance ou son adolescence pour y apporter un esprit critique. Allez donc lire tout ça, surtout si vous regardiez la série.

Fille d’album nous présente encore un billet de qualité avec « Homosexualité dans les albums jeunesse, partie 1 », de quoi prendre pleins de recommandations !

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Plusieurs liens en rapport avec le racisme, qui sont tout aussi importants qu’ils font grincer les dents (de voir que notre société a des côtés bien pourris). La revue BALLAST publie sur son site un compte rendu d’une rencontre entre « la philosophe Elsa Dorlin (auteure de Se défendre), l’éducatrice Assa Traoré (coauteure de Lettre à Adama, son frère, tué par des gendarmes en juillet 2016) et Mamadou Camara (frère de Gaye Camara, tué par la police en janvier 2018) » sur la question de la violence : « Ce qui fait peur, c’est l’alliance ». J’ai aussi découvert le documentaire de Rokhaya Diallo Les Marches de la Liberté sur la perception des états-unien·ne·s du racisme en France. Enfin Aïssa Maïga a récemment publié avec quinze autres actrices, le livre Noire n’est pas mon métier et elle parle du sujet chez France Culture : « Un réalisateur qui veut faire un film avec une comédienne noire aura un mal fou à avoir de l’argent ».

Deuxième sujet : le nucléaire. Je ne l’ai pas trop vu venir celui-ci, mais des choses sont apparues dans mon feed et je suis bien contente de les avoir lues et écoutées. Sur BALLAST, trois articles hyper intéressants : « Kolin Kobayashi : « Nucléaire : on vit vraiment dans la folie » », « Déchets nucléaires : impasse et résistance » et « Un liquidateur à Fukushima ». Et sur France Culture, La Série Documentaire s’est aussi penchée dessus : « À l’ombre des centrales nucléaires ».

Il me semble déjà avoir parlé des écrits de Caffeine Witchcraft ou Catelyn Winona sur le blog, elle a récemment sorti une histoire en trois parties à propos d’une école surnaturelle : School for The Supernatural, qui est déjà vraiment chouette. Mais en plus, elle a étendu la chose en un roman, I Reap You Not. Comme ça, si ça vous intéresse et que vous lisez l’anglais, vous pouvez lire la première histoire puis acheter le livre électronique du roman 😉 J’ai pas encore lu le roman, mais il est dans ma liseuse, donc je vous en reparle (j’espère) bientôt !

Armony Altinier a fait une conférence sur « S’accepter sans renoncer : 3 leçons tirées de mon handicap et influençant ma pratique web » à l’occasion de Sud Web. C’est hyper important de garder à l’esprit qu’on a pas tou·te·s les mêmes outils, les mêmes capacités, les mêmes handicaps, mais que ça ne devrait pas nous empêcher d’accéder au web.

Sur S.I.Lex, un billet qui récapitule bien les soucis du projet de directive sur le droit d’auteur du Parlement européen : « Débat de la dernière chance au Parlement européen pour réconcilier le droit d’auteur et les libertés (Tribune Libération) ». On pourrait se dire que ça ne nous touche pas si on n’est pas auteur·rice mais détrompez-vous : cela a des répercussions sur le contenu que vous lisez, que vous pouvez ou non publier en ligne, les plateformes que vous pouvez visiter, et bien d’autres choses encore.

Enfin, pour finir sur une note un peu plus légère, Simonæ s’est entretenu avec Charlee, propriétaire et créatrice du salon de tatouage et de thé Sibylles : « Sibylles : le tatouage, c’est leur tasse de thé » et ça donne sacrément envie d’aller les voir !

Ce que j’ai fait le mois dernier

J’ai fait un tour à Nice avec une copine, on a pu manger de la bonne socca, se balader et manger végétalien dans un chouette restaurant : Koko Green, avec des arancinis à tomber !

J’ai profité d’une semaine de congé pour rattraper tout mon retard sur la vie : entretenir la voiture, faire du ménage, faire des câlins à ma chatte, aller voir le dentiste et la dermato, aller boire des coups avec les copains, aller au café à chats avec une copine… Je me suis pas beaucoup reposée mais j’étais plus à jour dans ma todo list à la fin de cette semaine et donc (un peu) plus sereine !

On a fait un escape game avec les collègues et c’était un régal, une équipe de choc ! Après un restau (le meilleur végane de Marseille, le Green Love ♥) on est allé au parc jouer au Molkky, c’était ma première fois et j’ai adoré !

Sinon j’ai regardé la deuxième saison de Luke Cage qui était pas mal, puis la troisième saison de The Expanse qui était MERVEILLEUSE et la cinquième saison de Brooklyn Nine Nine, une série qui met toujours autant de joie dans mon cœur et dans ma tête. J’ai découvert Trepalium aussi, une série française en six épisodes, avec un monde dystopique où les gens qui ne travaillent pas sont écartés de la société. C’était rien de révolutionnaire, sympa à regarder, mais si on pouvait arrêter les relations abusives montrées comme « cool » sérieusement…

J’ai bravé la chaleur pour rejoindre le frais du cinéma, y voir Les Indestructibles 2 qui était sympa, dans la lignée du premier mais avec un (non) message sur la charge mentale des femmes et les rôles genrés qui m’a mise très mal à l’aise ! J’ai aussi vu Parvana, une enfance en Afghanistan qui lui était beau, visuellement comme au niveau de la narration.

Comme je l’ai dit plus haut, je me suis remise au crochet et c’est l’activité parfaite pour « regarder » des choses qui n’ont pas besoin d’être regardées. Comme les one-woman show d’Ali Wong : Hard Knock Wife et Baby Cobra. C’était plutôt drôle, mais avec des passages qui m’ont fait grimacer. Par contre Nanette, de Hannah Gadsby m’a mise un peu par terre, je vous invite vraiment à le regarder. C’était aussi l’occasion de regarder des séries comme la quatrième saison de How to Get Away with Murder, qui commence à être bien bien trop tirée par les cheveux à mon goût, même le fantastique jeu de Viola Davis ne suffit plus à rattraper tout le n’importe quoi. Un peu le même soucis avec la quatrième saison de The Flash, où les facilités narratives me donnent envie de hurler et les incohérences de tout casser. Bref, c’était sympa pour faire du crochet, mais je crois que j’ai fait le deuil de ces deux séries là.

J’ai plus de congés en août et j’espère pouvoir en profiter pour lire, lire et lire, et aussi un peu faire du crochet et boire du thé glacé 😉

C’est le 3 juillet, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

Le mois de juin a été chargé de nombreuses émotions, activités et sorties mais finalement pas tant de lectures que cela… Du coup ce rendez-vous sera plus court !

Le Top et Flop de mes lectures

Beaucoup de mes lectures ces derniers temps tournaient autour des artistes invité·e·s pour le festival des Bulles électriques. L’occasion de faire de très belles découvertes, comme Garulfo d’Alain Ayroles et Bruno Maïorana, dont j’ai lu la première intégrale avec un infini bonheur, un superbe coup de cœur. Rien à voir avec le festival mais la sortie du cinquième tome de Descender, de Jeff Lemire et Dustin Nguyen a failli me passer sous le nez, ça aurait été dommage puisque j’aime vraiment cette série !

Ne nous mentons pas, les lectures pour le festival m’ont aussi fait découvrir des choses affligeantes. Heureusement, le hasard a fait que j’ai commencé par celles-ci : si j’étais découragée, j’ai découvert par la suite des perles qui m’ont rassurée. Les deux premiers tomes du Chant d’Excalibur de Christophe Arleston et Éric Hübsch ont eu raison de mon cerveau : tout est prétexte à montrer des corps (disproportionnés) de femmes nues, à faire des « blagues » salaces et sacrément misogynes avec un semblant d’histoire. Le peu d’optimisme en moi me fait dire que c’était les années 2000 et qu’avec un peu de chance, ce genre de chose n’est plus publié aujourd’hui (bon, là c’est carrément du déni, mais on se rassure comme on peut).

Dans la même idée mais de façon différente, la série Kheti : Fils du Nil d’Isabelle Dethan et de Mazan m’a fait beaucoup grimacer. J’ai lu les trois premiers tomes, et si l’amitié entre les deux enfants est très mignonne et leurs aventures parfois entraînantes, plusieurs choses m’ont dérangées. J’ai trouvé le dessin inconsistant : le chat ressemble parfois plutôt à un lion ou à un ours, donc bon. Mais ce n’est rien à côté du fait de présenter des personnages égyptiens blancs. Si si, blancs. Si je ne dis pas de bêtises, les quelques personnages noirs sont des esclaves, mais certainement pas les personnages principaux ou leurs familles. Ce n’est pas la première fois que des artistes français montrent des personnages égyptiens blancs dans leur BD prétendument « recherchée » et « juste d’un point de vue historique ». Il faudra m’expliquer comment ces artistes ont pu rater quelque chose d’aussi simple que la couleur de peau des Égyptiens (oui, je te regarde Cléo, la petite pharaonne, à quel moment une Cléopâtre blanche est historique ?).

Florilège de chroniques lues

La Petite créature a chroniqué La Soutenable légèreté de l’être d’Éléonore Costes et Karensac, une bande dessinée autobiographique qui a l’air très touchante et que je ne manquerai pas de regarder de plus près. Dans un autre genre, ce n’est pas la première fois que j’entends parler d’Homo sapienne de Niviaq Korneliussen, ici sur le site d’Arcanes Ouvertes, mais cette chronique me convainc de le lire prochainement ! Enfin, Les Ourses à plumes nous parlent du livre « Gros » n’est pas un gros mot, écrit par Daria Marx et Eva Perez-Bello et c’est sacrément important.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

C’est très poussif de mettre ça en « véganie » mais j’ai rien d’autre. Manon Bril présente sur la chaîne Monde sociaux des articles de recherche en sciences humaines et sociales et cette fois-ci cela portait sur les « Chiens policiers : gueules armées de la République ? ». Elle prévient en début de vidéo, mais ça décrit évidemment des mauvais traitement et fout la gerbe.

Côté genre et féminisme

Une interview pour commencer, de l’artiste aux multiples facettes Dwam, dans la dernière Zouzletter : tout l’entretien est très intéressant (et j’ai probablement trouvé la prochaine personne qui me tatouera ♥).

Chez France Culture, j’ai écouté la série de podcast sur les « Sorcières » et c’est toujours bon d’avoir un petit rappel. Beaucoup plus glaçant, un autre podcast sur les témoignages de deux personnes harcelées dans l’armée : un homme homosexuel et une femme. Attention, ça m’a personnellement donné de grandes envies de violence. Prévoyez une séance de méditation après l’avoir écouté.

Toujours aussi merveilleuse, Mx Cordélia nous présente une vidéo « Féminisme : mes conseils lectures » et je ne peux que valider les livres qu’elle mentionne et que j’ai déjà lu. Et bien sûr ajouter à ma liste ceux que je n’ai pas encore consulté !

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Tout d’abord, sur Comics Have the Power, un superbe dossier sur le personnage de Jean Grey et sa première apparition par nulle autre que Sonia Smith (personne n’est surpris et tout le monde la remercie ♥).

Usbek & Rica nous a gâté avec deux entretiens d’auteur·rice·s de science-fiction, rondement menés par Guillaume Ledit. Le premier auteur est Liu Cixin : « La SF dispose d’un important soutien officiel en Chine » et la seconde Nedi Okorafor : « Quand j’écris sur le futur, vous pouvez être sûrs d’avoir du mystique ! ». Les deux présentent des points de vue assez différents mais tout aussi intéressants sur la SF. Plus qu’à lire leurs livres !

En Europe et en Amérique du Nord, la vente de planches originales de bande dessinée est assez commune… mais ce n’est pas le cas dans le reste du monde ! Rémi I. revient sur le cas du Japon dans un article sur BoDoï : « Pourquoi les ventes aux enchères de planches de mangas restent rares ».

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Vous n’êtes pas sans avoir entendu parler du RGPD, vous avez probablement reçu des dizaines de mails à ce sujet. Pour mieux comprendre de quoi il s’agit, Lionel Maurel du site S.I.Lex a fait une conférence très accessible sur « Données personnelles et vie privée : ce qui va changer avec le RGPD » maintenant disponible sur Youtube. J’en profite pour parler d’un autre de ses articles, sur un sujet différent : « Le Zéro Déchet et l’émergence des « Communs négatifs » », pour donner un point de vue un peu plus juridique sur cette démarche.

J’ai découvert, avec beaucoup de retard visiblement, les planches de Maeril sur « 10 histoires ordinaires »… qui sont en fait des agressions ordinaires. Que tout le monde les lise et arrête d’avoir de tels comportements.

Enfin, le témoignage d’une « Doctorante autiste Asperger, les intérêt spécifiques et leur influence dans la thèse » par Stéphanie Pirez-Huart sur le carnet de recherche Médié V@l.

Ce que j’ai fait le mois dernier

Je vous le rabache depuis un moment mais j’étais au festival Bulles électriques en début de mois et c’était un plaisir de retrouver les copains et copines et de découvrir des artistes avec beaucoup de talent !

Autrement j’ai rendu visite à des ami·e·s, que ce soit juste à côté ou un peu plus loin, comme à Montpellier où j’ai passé un week-end merveilleux de balades, de discussions et de lecture au calme. Le week-end dernier a aussi été très social, puisqu’un collègue quitte bientôt mon labo et avait organisé un week-end de sorties plages, cafés, bars et pubs. Bref, ce n’est pas de tout repos et je vais mettre des jours pour récupérer mais c’était chouette et ça fait de bons souvenirs à chérir.

Qu’est-ce que j’ai regardé ? Les Dissociés pour commencer : une amie m’en parlait depuis longtemps et j’ai enfin compris pourquoi elle aimait tant ! Sans surprise, je me suis jetée sur le finale de Sense8 que j’ai trouvé tout à fait satisfaisant, je vais probablement profiter de l’été et des congés pour me refaire toute la série… The Death of Superman m’a convaincu que DC Comics devrait probablement arrêter les live action et se contenter des dessins animés qui sont tout de même de meilleure facture.

Enfin ! Cela durait depuis des mois, j’avais découvert en début d’année l’émission My Cat From Hell où un comportementaliste de chat·te·s visitait les maisonnées où des humains avaient des problèmes avec leurs compagnons félins pour une raison ou une autre. Et Jackson Galaxy venait résoudre ces problèmes et s’assurer que les chat·te·s étaient entre de bonnes mains et dans un bon foyer. C’était un peu mes moments « doudou » de regarder cette série puisque chaque épisode se termine bien, beaucoup sont très émotionnels, mais surtout j’ai appris quelques petites choses par-ci par-là sur les besoins plus particuliers ou le langage corporel des chat·te·s que j’ai bien mis à profit !

J’espère que le mois de juin s’est bien passé pour vous, je vous souhaite de bonnes lectures pour juillet, sortez la crème solaire (sans produit toxique pour vous et les poissons) et l’eau fraîche (en bouteille parce que le plastique c’est pas glop) !

C’est le 2 juin, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

J’ai lu très peu de livres finalement en mai, mais j’ai réussi à avancer un peu dans mon retard de billets de blogs, articles et podcasts à lire et écouter, ce qui m’a permis de découvrir pleins de choses !

Le Top et Flop de mes lectures

Les albums de Layla Benabid étaient dans mes coups de cœur, Liero et Chapillon, donc, que je recommande absolument. J’ai aussi beaucoup apprécié la nouvelle The Furthest Station de Ben Aaronovitch, toujours dans l’univers du Dernier apprenti-sorcier que j’adore. Pour le flop, ce sera Papa, maman, le genre et moi de Michela Marzano que je conseille plutôt d’éviter pour aller lire d’autres documents plus à jour.

Florilège de chroniques lues

La chronique de Ejo de Beata Umubyeyi Mairesse, sur Femmes de lettres, m’a convaincue de rajouter ce recueil de nouvelles dans ma liste de souhaits. Côté comics, Sonia de Comics Have the Power a chroniqué les différentes sorties françaises du Free Comic Book Day, ce qui était très bienvenue puisque je n’ai pas pu tout avoir ! Biblioqueer a fait un retour sur sa relecture de la série Y le dernier homme, de Brian K. Vaughan et Pia Guerra, avec un regard plus critique que lors de sa première lecture, ce que j’ai trouvé très intéressant !

On reste dans la BD, avec côté manga une chronique d’Arcanes Ouvertes à propos de L’Atelier des sorciers de Kamome Shirahama, que j’avais vu circuler et qui me donnait envie de me remettre aux mangas… et c’est confirmé, il faut que j’acquière cette série ! Enfin, Face de citrouille a chroniqué De Cape et de mots de Flore Vesco, que j’aimerais beaucoup lire aussi maintenant.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

J’en parle de temps en temps dans cette rubrique mais j’adore le podcast Les Carencés, c’est d’ailleurs en grande partie celui-ci (dans sa première version à l’époque) qui m’a amenée à vraiment questionner mes pratiques, puis à devenir végane. Tous leurs épisodes sont intéressants, mais j’ai été particulièrement touchée par « Indomptables » qui parle principalement de cirque sans animaux, avec le retour très sincère et éclairant de Sandrine Bouglione, qui a décidé avec son mari, d’arrêter d’utiliser des animaux dans leur cirque.

Je recommande le billet de La Carotte masquée à propos du refuge « Le Mistral » qui entend sensibiliser les personnes sur la question de l’élevage, tout en faisant sortir des animaux de cet enfer. Un beau projet à soutenir et encourager !

Sur Vegactu, Lili Gondawa a chroniqué le livre de Jonathan Balcombe récemment sorti, À quoi pensent les poissons ? et partage quelques informations disponibles dans le livre et particulièrement éclairantes.

Côté genre et féminisme

À propos de genre, certains parents entreprennent de ne pas genrer leur bébé afin que ces enfants puissent choisir leur propre genre plus tard, sans se sentir bloqué et enfermé dans un genre assigné par rapport à leurs appareils génitaux, et je suis en amour complet avec cette idée. Alex Morris en parle dans un article sur The Cut : « It’s a Theyby! Is it possible to raise your child entirely without gender from birth? Some parents are trying. ».

On le sait bien, la société demande aux femmes de correspondre à une certaine norme de beauté. Dans mon tiroir partage une BD sur la fameuse phrase « Il faut souffrir pour être belle ». Lallab analyse dans un dossier « The French liberté » la liberté offerte aux hommes et aux femmes à disposer de leurs corps en France. Dans le troisième article, « The French liberté III : celle d’exhiber un corps parfait » les parties du corps des femmes sont analysées pour voir ce qu’il est possible ou non d’en faire, et quels sont les tabous.

Toujours sur Lallab, Tarani Taye et Selma Bouledjouidja publient un article « Pourquoi nous n’allons plus voir de films faits par/avec des agresseurs » qui explique très bien la démarche. En parlant de pop-culture, sur Usbek & Rica, Yannick Rumpala revient sur l’importance des écrivaines dans la science-fiction : « Ce que la science-fiction doit aux écrivaines ». BALLAST publie un entretien des plus intéressants avec l’artiste Emma : « Emma : « Faire péter le patriarcat en même temps que le capitalisme » ».

J’ai découvert un nouveau carnet de recherche, Femmes et tatouage : approches historiques, dont le sujet m’intéresse beaucoup et j’ai lu avec plaisir le billet explicatif « Quelles sources pour l’histoire du tatouage féminin ? Quelques observations préalables » de Jeanne Barnicaud.

Le carnet GenERe a publié l’enregistrement d’une conférence qui date un peu mais qui reste très intéressante, et importante : celle de Pinar Selek sur le sujet « Réfléchir sur les dominations et les résistances : l’exemple du mouvement féministe en Turquie ». Enfin, pour garder toujours la convergence des luttes en tête, rien de mieux qu’un article de Mrs Roots tel que « Pourquoi la gentrification est un enjeu afroféministe ? ».

Pour finir, une série d’articles intéressants qui parlent de la culture du viol et des violences faites aux femmes, à éviter si ces sujets peuvent être des déclencheurs pour vous. Tout d’abord, Noémie Renard a sorti son livre En finir avec la culture du viol et propose un extrait sur son blog Antisexisme « Le viol comme outil disciplinaire ». Le carnet de recherche de l’Institut Français des Études Andines publie un article de Robin Cavagnoud intitulé « Quelle portée du mouvement « Me Too » dans l’accès à l’aide institutionnelle ? » et je trouve ça important de se renseigner sur ce qui se passe ailleurs que dans les pays occidentaux puisque c’est tout aussi important.

 

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Marion Montaigne a fait quelques planches sur Tu mourras moins bête à propos du réalisme (ou non) de ce qui se passe dans le film Annihilation ! Et Jo Writes Stuff a fait une excellent billet sur les histoires qui vieillissent « Tales as Old as Time: How Stories Age » ou pourquoi parfois on n’arrive pas à accrocher à un classique : parce que le contexte a changé et qu’il n’a plus grand-chose de révolutionnaire.

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Sonia, sur Comics Have the Power, nous a partagé une superbe interview de Stéphanie Hans, et c’est particulièrement intéressant ! Toujours sur des artistes, je vous parlais le mois dernier de la table ronde à laquelle je participais avec La Voix des Bulles sur la représentation des femmes dans la BD, l’enregistrement est en ligne ! Foncez écouter Diglee, Layla Benabid, Hélène V. et Limcella, elles ont plein de choses merveilleuses à dire.

Une bonne dose d’anti-racisme avec un article de Kesiena Boom pour Broadly : « 100 Ways White People Can Make Life Less Frustrating For People of Color », à garder en tête pour agir comme un·e allié·e et pas seulement prétendre l’être. Sur The Atlantic, Ta-Nehisi Coates a fait un article très éclairant et plutôt mordant : « I’m Not Black, I’m Kanye. Kanye West wants freedom—white freedom ». Fabien Vehlmann partage des planches très touchantes sur La Revue dessinée, « Ma rencontre avec Fodé » où il raconte comment lui et sa femme ont accueilli à bras ouverts Fodé qui vient de La Guinée-Conakry, pour l’accompagner et l’aider à demander ses papiers…

On connaît bien (j’espère) les impacts du colonialisme. J’avais moins en tête l’importance de la nourriture dans ce processus, mais l’article « Ethiopia and Eritrea’s Long History With Lasagna » par Hannah Giorgis sur Taste m’a beaucoup appris ! Comment les pays colonisés ont su se réapproprier des recettes amenées par les colons pour les intégrer à leur culture.

Côté actualité, BALLAST publie un article « Pas de train aujourd’hui pour qu’il y en ait demain », le témoignage de Laura D. qui nous en apprend beaucoup sur ce que signifie vraiment cette lutte et pourquoi il est important de se battre et de faire entendre les revendications des cheminots. Sur Simonæ, Vimairetta revient sur la « Polémique sur l’obligation vaccinale : le point sur les idées reçues » qui devrait être partagé dans tous les coins pour que les gens cessent – peut-être – de faire n’importe quoi.

Dans un tout autre sujet, sur Usbek & Rica, Jean-Dominique Séval nous parle de la mort dans l’environnement numérique : « Debout les morts… numériques ! » un sujet auquel je ne pensais pas du tout, alors qu’il semble très important et que clairement les scientifiques n’ont pas attendu Black Mirror pour envisager la vie numérique après la mort.

Ce que j’ai fait le mois dernier

Le premier samedi du mois de mai est chaque année synonyme de Free Comic Book Day ! À cette occasion j’étais donc dans ma librairie préférée, L’Antre du Snorgleux, avec l’association de cosplay Comics Team Marseille pour y passer une superbe journée 🙂

Puis le lendemain, je suis partie pour la Bretagne avec une amie, une semaine de road trip pour y découvrir tout un tas de merveilleuses choses, c’était la première fois que j’y mettais les pieds mais certainement pas la dernière ! J’ai complètement adoré, mon endroit préféré était certainement Huelgoat avec ses chaos rocheux de toute beauté.

Chaos Rocheux à Huelgoat.
Chaos Rocheux à Huelgoat. Photo de Marion Wesely

Côté séries ! J’ai regardé la seconde saison de 3 %, cette série SF brésilienne très sympathique et l’intrigue avance plutôt rapidement dans cette saison. J’accroche moins à la plupart des personnages, mais c’était tout de même un bon moment. De Dear White People j’ai également regardé la deuxième saison (ou le deuxième volume, peu importe) et j’ai vraiment eu un coup de cœur pour le personnage de Joelle. Enfin, j’ai été un peu déçue de la quatrième saison de Broad City qui me faisait pourtant rire à gorge déployée jusqu’ici… Seul l’épisode sur les sorcières m’a beaucoup plu, le reste était un « meh » un peu fade.

Au cinéma, je suis allé voir Deadpool 2 et je suis pas certaine d’avoir déjà autant rit devant un film. Je l’ai trouvé encore plus drôle et intéressant que le premier, ce qui est toujours une bonne surprise.

Enfin, merci Arte et ses replays, j’ai pu voir Mustang, qui est à la fois glaçant et touchant. Et j’ai adoré Les délices de Tokyo, ce film est merveilleux, adorable, émouvant et très beau.

Voilà ! J’espère que le mois de mai vous a été bénéfique, bonnes lectures à vous pour le prochain mois 😉

C’est le 1er mai, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

Avant tout, j’ai fait une terrible erreur le mois dernier dans ce rendez-vous, j’ai oublié de mentionner une flopée de liens. Pourquoi ? Parce qu’apparemment je ne sais toujours pas me servir d’Evernote à partir de ma tablette… Donc certains des liens sont encore plus vieux que d’habitude (avec mon retard de lecture…).

Le Top et Flop de mes lectures

Ça faisait un moment que je n’avais pas eu de flop mais pour le coup, Exo de Fonda Lee remporte le titre haut la main. Le reste de mes lectures s’est beaucoup mieux passé et en top je citerai un très bon roman de SF pour compenser, Amatka de Karin Tidbeck ainsi qu’un livre à la limite entre le roman et le témoignage, Les putes voilées n’iront jamais au Paradis ! de Chahdortt Djavann (mais prenez garde aux avertissements sur le contenu pour ce dernier livre).

Florilège de chroniques lues

Arcanes Ouvertes a chroniqué un livre que je veux acheter depuis longtemps, Les règles… quelle aventure ! de Mirion Malle et Élise Thiébaut, pour expliquer les règles sans tabou et avec badasserie. Sur Comics Have the Power, deux chroniques m’ont beaucoup plu : celle de Thomas S. à propos de Love is Love (qui attend sur mes étagères depuis trop longtemps) et celle de Sonia sur InSEXts de Marguerite Bennett et Ariela Kristantina (dont j’ai déjà eu l’occasion de parler ici).

Face de citrouille participe également à l’augmentation de ma liste de livres à acheter, dont La lune est à nous de Cindy Van Wilder et Libération de Patrick Ness.

La chronique de La petite créature à propos de la BD Ceux qui restent, de Josep Busquet et Alex Xöul m’a convaincue : si j’adore les œuvres de fantasy où des personnages partent à l’aventure vers d’autres mondes, je suis de plus en plus intéressée par ce que ça donne pour les autres, pour ceux qui voient ledit personnage disparaître.

Enfin, Femmes de lettres fait une chronique très éclairante au sujet du livre De l’ardeur : Histoire de Razan Zaitouneh avocate syrienne de Justine Augier, de quoi mettre les choses en perspective et toujours garder un esprit critique sur nos lectures.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Je n’ai bizarrement pas grand-chose à mettre dans cette catégorie ce mois-ci, ce qui ne veut pas dire que rien d’intéressant n’a été publié ! Encore une fois, je suis affreusement en retard dans mes lectures, je me rattraperai la prochaine fois. Mais plus ou moins en rapport avec le véganisme, je recommande vivement la lecture de cet article sur Au vert avec Lili : « Faut-il avoir peur du soja ? {Interview avec Hervé Berbille} ».

Côté genre et féminisme

On entend parfois, de la part de personnes clairement ignorantes sur le sujet, que c’est bon, le féminisme, faut arrêter, les femmes ont le droit de voter et d’avorter, elles devraient être contentes. Or, le droit à l’avortement est toujours remis en cause, et pas seulement à l’étranger, ce que l’on voit très bien dans le documentaire d’Arte « Avortement, les croisés contre-attaquent » (disponible en replay jusqu’au 4 mai, foncez !). Sur ce même sujet, l’article « Mémoires et actualités de la contraception et de l’avortement en France » publié sur le carnet de Mondes Sociaux par Leslie Fonquerne et Justine Zeller est très éclairant. Pour rester sur la contraception, et plus particulièrement les applications de suivi menstruel, Marion Coville sur Fem.Tech fait le point : « Les applications de suivi menstruel : Quantified self, genre, santé… et Digital Labor ? ».

Rokhaya Diallo écrit un excellent article sur Slate : « Le voile n’est pas incompatible avec le féminisme » parce que malheureusement beaucoup de gens ont encore du mal à le comprendre. Dans la parenthèse « laissez-nous faire ce qu’on veut de notre corps », il y a également l’article d’Agate sur Roseaux : « Je n’ai jamais voulu d’enfants (et je n’en voudrai jamais) », donc calmez-vous avec vos « tu changeras d’avis ».

Dans mon tiroir a fait une autre très forte BD sur le viol conjugal : « « Passer à la casserole » – Et si on parlait du viol au sein du couple ? » qui donne bien froid dans le dos. La petite créature revient sur les animaux « de compagnie » et plus particulièrement sur les rapprochements faits entre les chats et les femmes : « Les femmes, ces chattes mal-aimées ». Sur un propos similaire, je recommande la vidéo, en anglais, de A Privileged Vegan, « How the gender binary hurts « pets » (3/3) » (et toutes ses autres vidéos par ailleurs).

Sur la discrimination et le sexisme, un autre article sur Slate : « Discrimination vocale et sujets « féminins », le sexisme à la radio » d’Aude Lorriaux. Également, un récit d’expérience que j’ai trouvé très intéressant de Patricia Mercader sur Espaces réflexifs « Entre collègues (1/2) – Professeure de psychologie à l’université et lesbienne : la « discrétion » comme parole prise, non prise, sous emprise » ainsi que la seconde partie.

Enfin, cet excellent épisode d’une série de France Culture sur le Japon, « Les femmes japonaises, tradition, modernité et féminisme », mais toute la série est très intéressante.

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Sur la représentation, la captation audio d’une table ronde à laquelle Cordélia (de la chaîne MX Cordélia) a participé avec d’autres personnes bien chouettes : « Représentations LGBT+ dans la littérature jeunesse ». Également, un article sur le carnet The Armadillo à propos de la représentation des femmes dans certaines BD : « Girl Power : Quand la BD libère les femmes (ou pas) » et encore des captations audios d’une journée d’étude, « Genre et bande dessinée » sur le carnet GenERe.

Auxmarchesdupalais revient sur la représentation de personnages handicapés et sur ce que cela dit de notre société (spoiler : c’est affligeant) : « Trop moche la vie : Riche mais handicapé(e) ».

Malaises dans la lecture frappe encore très fort avec trois billets d’Anne-Claire Marpeau : « Bel-Ami et les personnages féminins : Problématiser le viol dans un cours de français » pour la première partie, puis par là pour la seconde et par ici pour la troisième.

Sur Déjà Vu, Patrick Peccatte revient sur « Le regard masculin dans les premières publications populaires américaines (1840-1920) » en trois billets (voici le second, et le troisième), c’est très intéressant et parfois plutôt surprenant ! Enfin, Julien Baudry fait un état des lieux des BDs numériques françaises dans un article sur The Comics Grid : « Paradoxes of Innovation in French Digital Comics ».

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Sur le sujet de l’anti-racisme, tout d’abord la vidéo d’une conférence sur l’appropriation culturelle : « L’appropriation culturelle : les enjeux d’une lutte » sur la chaîne de Keyholes & Snapshots, puis l’éditorial de Susan Goldberg, la nouvelle rédactrice en chef de National Geographic : « Pendant des décennies, nos reportages étaient racistes. Pour nous en détacher, il nous faut le reconnaître. ».

Suite à l’assassinat de Marielle Franco, BALLAST a traduit un reportage et portrait d’elle : « Rio de Janeiro, à l’ombre de l’apartheid ».

Pour finir, une excellente série de documentaires audios sur le sexe : « Le sexe comme objet – Savoirs et sexualité » sur France Culture, qui aborde des sujets comme le porno, le SIDA, la contraception et l’éducation sexuelle.

Ce que j’ai fait le mois dernier

Le mois d’avril a été très amusant, mais pas du tout reposant ! J’ai fait une escapade avec ma famille à Port Aventura, sous un soleil de plomb, c’était bien chouette parce qu’on a bien rit et testé des attractions plus folles les unes que les autres. C’était aussi un gros mélange de langues parce que je ne maîtrise définitivement pas du tout l’espagnol (encore moins à l’oral que l’écrit), donc on se débrouillait comme on pouvait entre le français, l’anglais, des bouts d’espagnol (et de l’italien ? merci maman mais ça n’aide pas). Et puis, j’avais repéré un pub qui faisait du végane, donc on discutait en anglais avec le serveur !

De retour de toutes ces émotions, j’ai enchaîné avec le festival Des Calanques et des Bulles sur lequel j’avais deux casquettes : la première comme cosplayeuse de l’association Comics Team Marseille. C’était le premier festival où on avait un stand et c’était chouette de pouvoir être posé·e·s tou·te·s ensemble, de discuter et de faire des (mauvaises) blagues. On a aussi beaucoup ri aux quizz qu’on avait prévu avec le public. Sous ma deuxième casquette (ou perruque pour le coup), j’ai co-animé une table ronde sur la représentation de femmes en bande dessinée, avec La Voix des Bulles et nos invitées Diglee, Layla Benabid, Limcella et Hélène V. C’était la première fois que je faisais un tel exercice et c’était que du bonheur !! Toutes les autrices étaient fabuleuses, avaient mille choses intéressantes à partager (dommage que la table ronde n’ait pas pu durer plus longtemps) et j’ai eu l’occasion de parler féminisme et écriture inclusive avec Diglee en off (c’était dur de calmer mon excitation et les étoiles dans mes yeux). Dès que l’enregistrement audio est publié, je le partagerai 😉

Côté visionnage, j’ai regardé la série Altered Carbon et des chroniques que j’ai pu lire et voir, ce que je n’ai pas aimé ne se retrouve pas du tout dans les livres d’origine, donc j’ai ajouté ça illico presto à ma liste de souhaits. J’ai bien aimé regarder, mais je ne pense pas qu’elle me marque particulièrement. Un peu la même chose pour le film Gravity pour être honnête.

J’ai aussi regardé Step Sisters qui était hyper rafraîchissant et une bonne démonstration de sororité. Sinon, j’étais impatiente de regarder Batman Ninja parce que j’avais vu qu’il y avait tous les Batboys, mais finalement… En dehors de l’animation et du dessin, qui sont super beaux et qui changent de mes habitudes, le scénario est tout de même du gros n’importe quoi.

Enfin, je suis allé voir Avengers : Infinity War avant d’être noyée sous les spoilers, et le film s’en sort très bien je trouve, c’était pas gagné de faire rentrer autant de personnages en une seule intrigue. Les scènes d’action sont chouettes, et j’ai pas eu l’impression que le film perdait de son souffle.

J’espère que vous avez eu un bon mois d’avril, mais je vous souhaite des lectures encore meilleure pour le mois de mai ! =D

C’est le 2 avril, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

Le mois de mars a été très chargé en beaucoup de choses et d’émotions avec très peu de place pour du temps libre, et donc des lectures…

Le Top et Flop de mes lectures

J’ai peu lu durant le mois de mars, ou en tous cas terminé de livres, parce qu’il s’agissait tout de même de livres assez denses… et aussi parce que le mois de mars a été très mouvementé et stressant ! Mais j’ai absolument adoré ma lecture et découverte de bell hooks avec son ouvrage Ne suis-je pas une femme ?, un vrai coup de cœur que je recommande absolument. J’ai aussi profité de longues balades et de pas mal de temps dans les transports pour continuer mon écoute des livres audios de la saga du Dernier apprenti-sorcier de Ben Aaronovitch, que j’aime toujours autant.

Florilège de chroniques lues

Sur Comics Have the Power, j’ai adoré deux chroniques, la première de Sonia à propos de Black Eyed Kids, scénarisé par Joe Pruett et dessiné par Szymon Kudranski : j’hésitais un peu à faire l’acquisition de ce comics mais je suis bien tentée maintenant ! Thomas S. s’est attaqué à la lecture et à la chronique des six tomes de Nova, ce qui m’a donné envie de découvrir ce personnage.

Enfin, j’ai beaucoup apprécié la chronique de Sandy sur Je ne sais point lire, à propos de la saga À la croisée des mondes de Philip Pullman. C’est toujours un plaisir de voir qu’une saga aussi chouette peut être découverte encore aujourd’hui et appréciée !

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Si vous ne connaissez pas le travail de Maxime Ginolin, avec son personnage de MagiCJacK, je vous invite à découvrir sa dernière vidéo, Cruello – J’adore j’adore ! Cet artiste engagé dénonce, à travers des vidéos de fictions très léchées, le traitement des animaux, ici dans le cadre de la fourrure. Le tout avec beaucoup d’humour absurde, tout ce que j’aime.

On reste sur Youtube pour une autre vidéo, mais dans un genre assez différent, il s’agit de la captation d’une conférence d’Ophélie Véron : « Défendre les animaux : état des lieux et réflexions stratégiques », très utile pour comprendre où on en est, et quels sont les meilleurs outils pour avancer.

Le monde de la véganie a été un peu chamboulé mais surtout agacé par une certaine tribune dans Libération qui nous expliquait que « les végans (sic) ont tout faux », avant de développer à coup d’arguments fallacieux et de mensonges incroyables (le comble avec un titre pareil). Bien sûr, certain·e·s des meilleur·e·s militant·e·s de la cause se sont attelé·e·s à démonter cet article. Tout d’abord, How I Met Your Tofu dans « Battle #4 : le véganisme, ou la pente savonneuse vers un monde terrifiant rempli de chômeurs robots brouteurs d’herbe », mais aussi Florence Dellerie sur Mediapart avec son billet « Véganisme : pourquoi Paul Ariès, Frédéric Denhez et Jocelyne Porcher « ont tout faux » ». Enfin, Insolente Veggie frappe à son tour, avec humour et son bingo « Pratique ! Outil de mesure scientifique des tentatives de justification de l’exploitation des animaux ».

Côté genre et féminisme

Tout d’abord, la création d’un nouveau club de lecture : le Club de Lecture Féministe des Antigones qui promet de proposer des lectures fort intéressantes ! À l’occasion, il proposait Nous sommes tous des féministes de Chimamanda Ngozi Adichie, qui était aussi l’un des premiers livres proposés par le club de lecture Une chambre à nous, ce qui se comprend bien puisque c’est parfait pour débuter. Et puis, il est fort possible que les participant·e·s des deux clubs se rejoignent rarement. Je n’ai donc pas participé à ce premier mois, mais je verrai ce que la suite nous réserve !

Le dernier épisode du podcast Un podcast à soi d’Arte Radio fait froid dans le dos « Le gynécologue et la sorcière » revient sur les violences gynécologiques donc soyez certain·e·s que ce ne soit pas un déclencheur pour vous avant d’écouter… Les témoignages sont très durs, mais je pense nécessaire pour se rendre compte d’à quel point ça va vraiment mal.

J’avais assisté l’année dernière à une journée d’étude sur « Comment penser les résistances féminine(s) au(x) féminisme(s) ? » et les captations audios ont été mises en ligne, pour que tout le monde puisse en profiter !

J’ai regardé deux documentaires sur Arte à la fois affligeants (à cause de la réalité qu’ils montrent) et importants : Winnie à propos de Winnie Madikizela-Mandela (d’ailleurs décédée aujourd’hui, triste nouvelle…). Où l’expression « derrière chaque grand homme il y a une grande femme » n’a jamais été aussi vraie, de quoi vous faire bouillir de frustration et d’injustice. Dans un tout autre contexte, Là où les putains n’existent pas est un documentaire d’Ovidie à propos d’une affaire sordide de féminicide, où Eva-Maree a été privée de ses enfants par l’État suédois parce qu’elle se prostituait, puis tuée par le père de ses enfants. C’est dur, mais ça montre que la Suède n’est pas le pays parfait qu’on idéalise parfois… Les deux films sont encore disponibles en replay pour quelques jours, si vous avez le temps, foncez !

La libération des femmes peut passer par la libération des seins… et le retour de Friendly Beauty à propos de son expérience du slow bra (porter le soutien gorge de moins en moins souvent) depuis deux ans est très éclairant !

Toujours dans le but de lutter contre la vision binaire du genre, le Collectif Intersexes et Allié·e·s a mis en ligne son premier podcast, « Le Podcast #1 : Table ronde AJL/CIA sur le traitement médiatique des questions intersexes », une écoute intéressante et importante pour mieux comprendre les enjeux du traitement médiatique des questions intersexes (et queer et LGBTQI* par extension).

 

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Pour faire le lien avec le thème du féminisme, j’ai beaucoup apprécié le billet de Carrie Speaking, « Pourquoi les autrices de On a chopé la puberté ne sont pas des victimes ». Vous avez peut-être entendu parler de ce livre sur la puberté qui présentait des préjugés bien sexistes, genrés, et assez dangereux qui a fait un sacré grabuge sur Internet. Je suis assez d’accord avec ce billet, il ne faudrait peut-être pas s’étonner que les gens en aient ras-le-bol qu’on serve des fausses informations et des idées bien sexistes aux adolescentes.

Enfin, je partage avec grand plaisir la superbe chronique des Carnets de Terrain à propos de Black Panther : « Le Wakanda de Black Panther : une Afrique du futur en miniature ? ». Une merveille d’informations et de perspectives.

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

La Voix des Bulles a sorti un nouvel épisode de leur Splash Page, où ils parlent cette fois-ci de bande dessinée numérique, avec Sébastien Célimon en invité de choix. On y apprend pleins de choses, foncez : « Splash Page 19 : Des délices des BD numériques courtes à boires ».

Toujours dans le numérique, j’ai enfin pris le temps d’écouter les captations de deux événements, la Journée d’étude sur l’accès du livre et à la lecture tout d’abord, mais aussi la Biennale du Numérique 2017.

Si jamais vous pensez que le soja est cancérigène ou que les protéines animales sont bien supèrieures aux végétales, regardez la conférence de Massimo Nespolo qui fait le point sur ces sujets : « « Mythes et propagande » du Plan National Nutrition Santé (PNNS) ».

Pour terminer, un chouette documentaire (sur Arte toujours) à propos de l’obsolescence programmée et de son impact : Prêt à jeter.

Ce que j’ai fait le mois dernier

Je suis partie voir les copines et copains en Angleterre une semaine et c’était tellement chouette. J’ai pu visiter un peu Bristol, et surtout, Stratford-upon-Avon où est né Shakespeare, c’était mignon comme tout. J’ai aussi beaucoup trop mangé parce que les options véganes sont foison, pareil pour les chocolats chauds.

Côté visionnage, j’ai re-regardé Hellboy avant qu’il ne disparaisse de Netflix. J’ai aussi vu le film très touchant Fatima (quand il était dispo sur Arte, si je me souviens bien). J’ai regardé la seconde saison de Jessica Jones et c’est fou mais je ne sais toujours pas quoi en penser. J’ai beaucoup aimé regarder les épisodes, ça c’est sûr. Et sinon j’ai regardé Annihilation qui m’a laissé très perplexe.

C’est le 5 mars, je balance tout !

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Les règles du RDV

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  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

Le mois de février a été plutôt court et léger (enfin, en lectures…) mais plaisant finalement !

Le Top et Flop de mes lectures

Peu de lectures ce mois-ci mais du coup pas de flop, encore une fois ! Dans mon top, je suis obligée de parler de Lumberjanes, de Noelle Stevenson, Grace Ellis et Shannon Watters, qui a été une véritable bouffée d’air frais, de mystères, d’humour et de personnages fabuleux. J’ai également beaucoup aimé ma lecture de Libres ! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels, d’Ovidie et Diglee.

Pour les lectures que je ne chroniquerai pas, j’ai lu le numéro 45 des Cahiers du genre, intitulé Les fleurs du mâle : masculinités sans hommes ? et coordonné par Marie-Hélène Bourcier et Pascale Molinier. Ce numéro de revue explore les identités de genres, les expressions de genre, les transidentités, l’homosexualité qu’elle soit butch ou non, les sphères BDSM… Autant de sujets variés qui permettent d’aborder la thématique du titre. Et finalement, j’ai réalisé que c’était la première fois que je lisais ce type de textes en format imprimé. J’ai tellement l’habitude de les lire en ligne, que ces publications avec pronoms neutres et écriture inclusive soient cantonnées à des articles militants ou autres, j’étais à la fois surprise et ravie.

Florilège de chroniques lues

Cambourakis est une maison d’édition qui me séduit tellement qu’elle risque de me mener à ma ruine (et à une PAL encore plus ingérable qu’actuellement). Femmes de lettres a chroniqué l’un de leur livre qui m’avait tapé dans l’œil, Des femmes contre des missiles : Rêves, idées et actions à Greenham Common, d’Alice Cook et Gwyn Kirk. Je suis encore plus convaincue de devoir le lire !

Ensuite, j’ai découvert avec grand plaisir le blog de Face de citrouille, dont ses recommandations de « 8 livres jeunesse avec un message féministe », allez voir !

Côté BD, la chronique de La Petite Créature à propos de La valise, de Morgane Schmitt Giordano, Gabriel Amalric et Diane Ranville m’a convaincue : magie, fantasy et des dessins qui ont l’air magnifique ? Il ne m’en faut pas plus. J’adore les chroniques qui vous donnent envie de lire des livres (mon compte en banque beaucoup moins), mais ce que j’apprécie particulièrement, c’est quand ça vous attire vers un livre que vous n’auriez jamais regardé deux fois en librairie autrement. C’est le cas pour la chronique de Sonia sur Comics Have the Power, à propos du comics The Few, scénarisé par Sean Lewis et illustré par Hayden Sherman. Nul doute qu’à l’occasion, je lirai ce comics qui semble sortir des sentiers battus.

Enfin, How I Met Your Tofu fait une chronique très détaillée de La révolution antispéciste, dirigé par Thomas Lepeltier, Yves Bonnardel et Pierre Sigler : de quoi faire le point sur cette lutte, avec les grandes plumes de la discipline.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Ophélie Véron fait toujours des billets très intéressants, mais « Faut-il avoir honte du véganisme ? » est tout à fait pertinent, il revient sur la nomenclature (végane, antispéciste, animaliste) et fait le point sur le véganisme, à retrouver sur son blog Antigone21.

Florence Dellerie fait un rappel bien nécessaire avec « Véganisme, végétalisme : ce que dit la science » sur Mediapart. D’abord, il est toujours nécessaire en France de rappeler que le végétalisme est un régime parfaitement possible et sans danger pour les humains, mais il faut aussi rappeler que ce n’est pas miraculeux non plus. On (et je m’y inclus, même si je me soigne) a tendance à exagérer les faits, ou bien à véhiculer des fausses informations si elles correspondent ou encouragent nos théories. Une alimentation végétale est tout à fait viable, en plus d’épargner les animaux, mais elle ne soignera pas les cancers.

Et comme la convergence des luttes est quelque chose qui me tient à cœur et sur lequel je continue d’apprendre, je suis très reconnaissante envers Khushbu Shah pour son article « Vegan Race Wars: How the Mainstream Ignores Vegans of Color » (ou comment les Blancs continuent de tout s’accaparer et de tout gâcher).

Côté genre et féminisme

Je commence par le billet d’un homme, anonyme, mais qui a toute sa place ici : « Mots déplacés : être un homme et (ne pas) prendre la parole », beaucoup devraient prendre exemple…

La question de la langue française, de la féminisation des noms de métiers et de l’écriture inclusive m’intéresse toujours beaucoup et deux articles d’Agnès de Feo sur Slate ont donné de l’eau au moulin : « Pourquoi on n’a aucun mal à dire coiffeuse et beaucoup plus à dire professeuse » et « Quand les femmes de pouvoir résistent à la féminisation ». L’autrice revient sur l’histoire de certains noms de métier, leur disparition et invisibilisation, et enfin pourquoi il est nécessaire de se les réapproprier aujourd’hui.

Après la linguistique, allons vers la littérature ; j’ai découvert le superbe carnet de recherche Malaises dans la lecture qui présente des « Réflexions sur la lecture et l’enseignement de textes problématiques en raison de leur contenu idéologique ou de leur violence ». Les billets parlent donc de violences, parfois sexuelles, présentes dans la littérature, je préfère prévenir au cas où des personnes ne souhaitent pas lire ces sujets. Tous les billets sont intéressants mais je recommanderais particulièrement le « Compte-rendu de l’atelier « Textes et violences sexuelles » à l’ENS de Lyon » et « Le viol en littérature : perspectives d’enseignement », tous deux écrits par Anne Grand D’Eson.

On repart dans la convergence des luttes avec la captation vidéo sur YouTube d’une table ronde : « La traduction du Black Feminism américain en contextes francophones » avec un panel très fort, et des discussions notamment autour de la traduction en français de Ne suis-je pas une femme ? de bell hooks. La table ronde a lieu au Canada, alors on y reste un peu mais cette fois pour parler des peuples indigènes, avec un épisode poignant du podcast Secret Feminist Agenda : « Capitalism & Colonialism is Killing us All, with Alicia Elliott ». Les notes de l’épisode proposent la lecture de plusieurs textes, dont « A memo to Canada: Indigenous people are not your incompetent children » d’Alicia Elliott justement et je vous en recommande la lecture si l’anglais est dans vos cordes. On a trop tendance à idéaliser le Canada de l’extérieur parce que certaines choses se passent mieux, mais c’est sans oublier les massacres qui continuent d’avoir lieu.

On change de registre pour parler du choix d’être ce qu’on veut, notamment « vieille fille » avec « On Spinsters » de Briallen Hopper ; mais aussi de faire ce qu’on veut de notre corps avec « Pourquoi j’ai fait le choix de ne plus avoir mes règles » de Cielle sur Deuxième Page.

Pour terminer, j’ai beaucoup appris des captations de la journée « Qui (dé)fait le genre en éducation ? », mais aussi de la conférence du Forum CNRS « Combien y a-t-il de sexes ? » qui devrait être visionné par tout le monde pour s’éduquer un peu et arrêter de penser le genre comme binaire.

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Vous pourriez me dire « mais pourquoi faut l’analyser ? », et je vous renverrai vers le superbe billet de La Petite Créature : « Aiguiser son sens critique : pourquoi c’est important ».

Du coup pour continuer à l’aiguiser, je vous invite à lire le compte rendu de table ronde fait par Fille d’album, « La diversité dans la littérature jeunesse » (spoiler : c’est pas glorieux). Puisqu’on est dans le thème, regardez aussi la vidéo, voire le documentaire, de Keyholes & Snapshots sur YouTube « La représentation » qui donne la parole aux personnes noires sur ce sujet.

Je sais pas où le mettre mais j’aime et c’est important

Paprika fait le point sur le marché de la BD, sur Simonæ : « Bande dessinée : un marché à la fois florissant et exsangue », ce qui est toujours nécessaire vu que la situation des auteur·rice·s ne va pas en s’améliorant…

Sur Libération Laure Andrillon s’entretient avec Priya Fielding-Singh, une sociologue états-unienne : « La nourriture permet d’atténuer les privations matérielles ». Lecture obligatoire pour les personnes qui ont laissé échapper des commentaires malveillants à propos de la course aux soldes sur le Nutella.

Enfin, la revue Ballast a mis en ligne un entretien coup de poing (pour moi) « Rwanda – recommencer à vivre » dans lequel Laurent Perpiga Iban recueille le témoignage de Gabriel, qui a vécu le génocide des années 1990.

Ce que j’ai fait les mois derniers

Pas autant de choses que ce que j’espérais, c’est sûr ! Mais j’ai tout de même pu aller au PlayAzur Festival, pour y écouter de chouettes conférences. Côté associations, les activités ont repris pour celles dont je fais partie, ALARM pour la véganie et Comics Team Marseille pour le cosplay, et ça m’a donné la pêche (mais de façon très différente, pour des raisons évidentes 😉 ).

J’ai aussi pu aller au cinéma pour y voir La forme de l’eau (tellement beau et Guillermo del Torroesque) et Black Panther (aussi chouette que ce que j’attendais avec un travail des costumes, designs et décor à couper le souffle).

De chez moi, j’ai regardé le film live Fullmetal Alchemist : clairement, ils ont voulu faire rentrer beaucoup trop de choses dans un seul film et la fin n’est pas satisfaisante, mais c’était chouette de voir les personnages en action. La vie d’Adèle m’a plus ennuyée qu’autre chose, j’ai trouvé les changements faits par rapport à la BD (que j’ai chroniquée par ici) souvent sans intérêt voire préjudiciables et puis… pour un film sur des lesbiennes, le male gaze du réalisateur est présent du début à la fin (et particulièrement dans les scènes de sexe, sans surprise).

Avant qu’il ne disparaisse de Netflix, j’ai regardé Hope, un film coréen que j’avais ajouté à ma liste il y a un moment de ça. Il est très dur puisqu’il aborde le viol d’une enfant de huit ans, mais il se concentre surtout sur l’après, la reconstruction avec sa famille et c’était très intéressant (mais faut être en forme). On change de genre, mais La voleuse de livres allait disparaître aussi donc je l’ai regardé pour voir ce que valait l’adaptation cinématographique et c’était vraiment pas mal !

Je ne pouvais pas rater Batman : Gotham by Gaslight, en grande fan des personnages des Robins, j’étais ravie d’en voir trois rassemblés dans un même film. Bon, je n’ai toujours pas compris la pertinence de transposer Batman dans l’ambiance de l’Angleterre victorienne, avec un pseudo-Jack l’éventreur… aux États-Unis. Mais passons.

Enfin, j’ai découvert avec grand plaisir la série comique britannique Black Adder, un grand classique au Royaume-Uni et effectivement, quelques temps après j’ai découvert une référence à cette série dans un roman que je lisais. Dire qu’à quelques mois près, je serai passée à côté de cette référence (et elle était de qualité, alors ça aurait été fort dommage).

Sur ce, je file rattraper mon retard et lire les bilans des merveilleuses personnes que je suis !

C’est le 1er février, je balance tout !

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Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

J’ai complètement raté le rendez-vous du mois de décembre, donc ce billet regroupe des lectures, découvertes et autres des mois de novembre et décembre.

Le Top et Flop de mes lectures

J’ai découvert la saga d’urban fantasy « Le Dernier apprenti-sorcier », avec le premier tome Les Rivières de Londres de Ben Aaronovitch et je le met direct dans mes Top ! J’y met aussi Viser la lune d’Anne-Fleur Multon, dans un tout autre genre, et j’ajoute mes nouvelles préférées du recueil de Ted Chiang, La Tour de Babylone, dont je vous parle bientôt.

Comme j’ai décidé d’arrêter de chroniquer systématiquement mes lectures, et de le faire seulement quand j’en avais envie, voire quand j’avais des choses pertinentes à dire dessus, je risque d’utiliser cette section à l’avenir pour parler de ces livres que je n’ai pas chroniqués (et pour lesquels ce n’est pas prévu). J’ai terminé Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas, que j’avais écouté en livre audio, puisque une amie l’avait recommandé et que le narrateur était super (Éric Herson-Macarel, dont je compte bien écouter d’autres livres). Je ne connaissais pas du tout ce classique et j’ai vraiment beaucoup aimé, du coup je prévois de découvrir Les Trois mousquetaires dans le futur.

Et sinon, j’ai enfin terminé le livre que je lisais en espagnol (mon premier !) : Eva Luna d’Isabel Allende. Pour un livre pris plus ou moins au hasard sur l’étagère (la quatrième avait l’air intéressante), j’ai tout de même tapé dans des thématiques qui m’intéressent, dont le féminisme avec des personnages de femmes qui ne sont pas plats ou fades, et même un personnage de femme trans, travailleuse du sexe, adepte du BDSM et végétarienne (dont la transidentité semble bien traitée, du moins, avec ma compréhension de l’espagnol). Une chouette lecture mais je confirme que ce n’était pas du tout un choix approprié à cause du niveau de difficulté de lecture (j’ai un niveau B1 je crois) : entre le fait que l’autrice soit argentine et qu’elle ait une prose fouillée voire poétique, avec beaucoup de descriptions qui impliquent du vocabulaire que je n’avais pas du tout, j’ai seulement compris l’idée très générale du roman. Si vous avez des conseils de romans en espagnol dont la lecture est facile et sympa, je suis preneuse !

Pas de flop ! Si ça c’est pas un bon début d’année…

Florilège de chroniques lues

J’ai eu l’occasion de lire tant de belles chroniques ce mois-ci ! Je commence avec les livres à tendance « féministe » et les chroniques d’Arcanes Ouvertes sur Tu pourrais me remercier de Maria Stoian et Le Problème avec les femmes de Jacky Flemming, deux livres que j’ai immédiatement ajoutés à mes prochaines lectures. J’ai fait pareil avec Black Magick, un comics de Greg Rucka et Nicola Scott qui a été chroniqué par Sonia sur Comics have the Power et par La petite créature. Femmes de lettres a entamé une série de billets sur Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, que je vous invite à aller lire : Partie 1 « Histoire », Partie 2 « Éducation », Partie 3 « Vie spirituelle » (la quatrième et dernière n’est pas encore publiée donc restez vigilant·e·s 😉 ).

Toujours dans le féminisme, une superbe initiative à encourager et découvrir : Lectures de femmes est un blog sur Tumblr qui a pour ambition de donner un conseil de lecture d’un livre écrit par une femme… tout les jours !

Dans d’autres genres, j’ai beaucoup apprécié la chronique de Thomas Savidan sur le premier tome de Nightwing Rebirth, publiée sur Comics have the power. Neil Jomunsi a sévi plusieurs fois sur Page42 pour recommander beaucoup de livres intéressants, dont Buzz de Frank Rose, qui revient sur les démarches de distributeurs pour créer le buzz, en l’occurrence il parle dans son billet de la promotion du film The Dark Knight et ça paraît tellement fou, que j’ai envie d’en découvrir plus !

Sur Asialyst, Patrick de Jacquelot revient sur les bande dessinées d’expatrié·e·s en France : « BD : Coréennes ou Japonaises expatriées en France, « ni d’ici ni de là-bas » ». Enfin, Jo Writes Stuff parvient à chroniquer tout le Disque-Monde de Pratchett (ou du moins, à en faire une synthèse), et même si cette saga est sur ma liste depuis un moment, c’est une raison supplémentaire de m’y mettre : « Why Everyone Should Read Terry Pratchett ».

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

Tout d’abord, Ophélie Véron revient sur son blog Antigone XXI sur le véganisme : « Le véganisme est-il un mouvement de justice sociale ? » et j’ai trouvé son article très clair et important, accessible aux personnes qui ne savent pas du tout ce que c’est, puisqu’elle en donne une définition complète. La revue BALLAST a fait un entretien avec Martin Page, l’auteur de Les Animaux ne sont pas comestibles (que je compte bien lire !) et c’était tout à fait intéressant de lire les points de vue de cet auteur (que je rejoins). Sur Harper’s Bazaar, Diana Spechler revient sur les liens entre sexisme et anti-végétarisme, parce qu’il est important de garder la convergence des luttes à l’esprit, « Anti-Vegetarianism Is Sexism in Disguise ». Un article plus scientifique avec « Vegan Killjoys at the Table – Contesting Happiness and Negotiating Relationships with Food Practices » par Richard Twine, publié dans la revue Societies. L’auteur analyse la transition vers le véganisme des personnes qu’il a interviewées, et en quoi elles peuvent se sentir aliénées, particulièrement dans leur rapport à la nourriture.

Cela fait quelques temps que j’ai découvert le podcast The Chickpeeps, qui parle de véganisme, mais il m’a quand même fallu écouter jusqu’au neuvième épisode pour comprendre qu’une des intervenantes est Evanna Lynch elle-même. Ce qui est chouette en soi, mais ce qui est encore plus chouette, ce sont les deux épisodes qui traitent de Harry Potter, vraiment, je suis tombée encore plus amoureuse du podcast : « Ep 9 ¾ (Part 1): Animal Rights in the Wizarding World » et « Ep 9 ¾ (Part 2): Animal Rights in the Wizarding World Continued ».

Pour finir, un billet incongru : « Tree-dwelling gray foxes decorate with skeletons » de Melissa Breyer sur Treehugger. Même si vous ne comprenez pas l’anglais, la photo dit tout : il existe des renards qui vivent dans les arbres et qui « décorent » ces derniers avec les cadavres d’autres animaux qu’ils trouvent (bon en vrai, c’est pour marquer leur territoire).

Côté féminisme

Comme d’habitude, la catégorie où j’ai le plus de liens à partager… Avec les suites de l’affaire Weinstein, beaucoup d’articles sont apparus qu’il me semble important de lire (et de partager). Par exemple, le Time a nommé personnes de l’année 2017 les briseur·euse·s de silence sur les agressions et violences qu’iels ont subies « The Silence Breakers », par Stephanie Zacharek, Eliana Dockterman et Haley Sweetland Edwards. Évidemment, les sujets abordés sont difficiles donc gros trigger warning. Sur Libération, Paul B. Preciado répond à la « fameuse » tribune du Monde sur le sujet dans un article qui sonne tout à fait juste « Lettre d’un homme trans à l’ancien régime sexuel ». Sur le même sujet, Emma a fait une BD, comme toujours, des plus pertinentes : « Un rôle à remplir ». Sur Acide et Paillettes, Marêva fait un bilan des dernières affaires du genre : « Weinstein, #metoo, #balancetonport ; qu’est ce que ça change ? ».

Toujours sur le féminisme, Sara Panata s’attarde longuement (pour notre plus grand bonheur) sur l’autrice Chimamanda Ngozi Adichie et les idées qu’elle véhicule : « Chère Ijeawele : le féminisme de Chimamanda Adichie », le tout sur les Carnets de Terrain. C’est sur un autre carnet, Atelier doctoral – Histoire du genre cette fois-ci, que Juliette Eyméoud revient sur la nouvelle version du mouvement de la Women’s International Terrorist Conspiracy from Hell (W.I.T.C.H) : « Féminisme et militantisme intersectionnel – Rencontre avec le Witch Block Paname ». Si vous connaissez le principe de la charge mentale, saviez vous qu’il existe aussi celui de la charge émotionnelle ? Grâce à Alice Maruani et son article « « Les femmes sont bonnes » : parlons maintenant de la charge émotionnelle » sur L’Obs maintenant je sais et c’est terrifiant à quel point ça résonne.

Voici un article sur le langage utilisé pour parler de violences sexuelles : « Être ou se faire (violer) », de Romy Têtue que de nombreux·ses journalistes devraient lire… Feminazgul en colère a débunké de façon très éloquente et pertinente « Le mythe du sexisme anti-hommes », qui revient beaucoup trop je trouve, mais au moins maintenant j’ai un bon article à envoyer en réponse. Si vous lisez le blog, vous n’êtes pas sans savoir que je tiens à l’écriture inclusive, et Romy Duhem-Verdière y a consacré un chouette récapitulatif sur 24 jours de Web : « Écriture inclusive : faisons le point autour de la cheminée ». Titiou Lecoq a publié sur Slate un article qui revient sur les autrices oubliées dont les œuvres ont été attribuées à des hommes : « Littérature : des auteures oubliées, parce qu’effacées ».

Un petit tour vers l’accouchement, avec des vignettes sur le sujet par Lucile Gomez sur Temesira : « L’accouchement physiologique en BD », comme quoi, nos pratiques contemporaines ne font pas toujours sens… Un lien plus léger, plein d’humour, mais non moins pertinent avec une vidéo qui explique pourquoi dans Blanche-Neige, la méchante reine est elle aussi victime de sexisme : « Why The Queen Isn’t the Real Villain in Snow White ».

Pour finir, je vous présente deux liens qui abordent la communauté et la représentation LGBTQ*, ce qui entre pour moins dans un féminisme inclusif et a donc sa place ici. Le titre du billet de biblioqueer parle de lui-même : « Pourquoi la représentation est (toujours) importante, et pourquoi il y a encore du chemin à faire ». Katchoo nous présente, sur son blog The Lesbian Geek, l’arrivée dans les comics Supergirl d’un personnage non-binaire, et ça fait du bien : « Binaire ou non-binaire, là n’est pas la question ».

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Pour faire le lien avec le sujet précédent (oui, encore !), tout d’abord les vidéos d’une journée d’étude « Sexisme, jeux vidéos et culture geek », puis d’une table ronde sur le sujet « Les stéréotypes de genres dans la littérature et les médias pour la jeunesse ».

S.I.Lex a frappé fort ces derniers temps avec deux billets très très intéressants : « Star Wars VIII : l’impasse d’une industrialisation de la mythologie » et « La nouvelle fin de Carmen et les libertés du domaine public ».

J’sais pas où l’mettre mais j’ai kiffé et c’est important

Un peu de fiction encore avec une autre nouvelle de Neil Jomunsi dans le cadre du Projet Bradbury, « Amis ». Sur Simonæ, Paprika nous parle du « Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil : À la recherche du parfait album », un chouette compte rendu et des recommandations de lectures jeunesse qui ne sont pas problématiques 😉 Toujours dans les livres, j’ai adoré l’article d’Audrey Alwett « Best-seller, long-seller et pourquoi t’as rien compris à la censure » où elle rappelle que les livres qui continuent d’être lus sont souvent ceux qui allaient à l’encontre des codes et des traditions de leur époque, il serait donc temps pour certain·e·s d’évoluer… Pour finir, un (autre) article de Neil Jomunsi (j’y peux rien, il est prolifique et écrit des choses intéressantes !), sur le Shintô, où j’ai appris pleins de choses intéressantes, « Shintô : les dieux qui dorment sous les feuilles mortes ».

Ce que j’ai fait les mois derniers

Sans surprise, rien d’extraordinaire. J’ai regardé pas mal d’épisodes de séries, dont la quatrième saison de Black Mirror qui me laisse globalement perplexe. Si j’étais hyper emballée (et terrifiée) par le premier épisode, je n’ai pas trouvé le reste de la saison foufou (à part le dernier peut-être ? Mes sentiments sur le dernier épisode sont très confus). J’étais beaucoup moins confuse devant la quatrième saison de Peaky Blinders, qui est toujours aussi magnifique pour les yeux et les oreilles. J’ai terminé ma lancée sur la deuxième saison de The Crown que j’aime vraiment, vraiment beaucoup. Les décors, les costumes, tout est somptueux et Claire Foy comme Matt Smith sont géniaux.

J’ai pris une semaine de congés pour me poser un peu, j’en ai profité pour lire, la plupart des articles cités ci-dessus d’ailleurs ! J’en ai aussi profité pour me balader dans les calanques, celles de Sormiou particulièrement, et c’était sympa (et nécessaire) de prendre l’air.

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