Cress, de Marissa Meyer

Cress Marissa MeyerTitre : Cress
Série : The Lunar Chronicles #3 (Les chroniques lunaires)
Auteur : Marissa Meyer
Narrateur : Rebecca Soler
Date de publication : 2014
Édition : Macmillan
Pages : 550
ISBN : 9780312642976
Synopsis : Cinder et le capitaine Thorne se sont enfuis aux côtés de Scarlet et de Loup. Le groupe rebelle projette de renverser la reine Levana et son armée. Mais, le seul espoir de la résistance réside en Cress, qui, emprisonnée dans un satellite depuis l’enfance avec ses écrans pour seule compagnie, est devenue un hacker imbattable. Malheureusement, la reine Levana a d’autres projets pour elle, et libérer la jeune fille pourrait bien leur coûter cher…

Avis : ★★★★★

Le troisième épisode de cette série et elle continue à me plaire énormément ! On découvre de nouveaux personnages, qui se greffent petit à petit (ou très brutalement pour certains en fait) à l’équipe de Cinder. J’aime toujours beaucoup ce personnage, et on la voit vraiment grandir de tome en tome : si au début elle était dans l’ignorance et très naïve, elle commençait déjà dans le deuxième tome à s’affirmer et elle continue dans cette lancée pour Cress. Elle se rend bien compte qu’il n’y a aucune alternative : il faut lancer une révolution et détrôner Levana.

Je trouve le livre très bien mené, notamment au niveau du rythme : les scènes d’action s’alternent avec des scènes plus calmes, où on en apprend plus sur les personnages et sur l’enjeu de leur quête. Si je devais choisir une seule qualité à cette série, ce serait probablement le développement des personnages et de leurs relations. Pas forcément amoureuses d’ailleurs, même si, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de « romances » (qui n’est qu’un des nombreux genres de la série) auxquelles on peut s’attacher et plus ou moins s’identifier (ça reste trois couples hétérosexuels pour trois livres, et de ce que j’en sais, un autre couple hétéro pour le quatrième, pas top top la diversité).

Cress reprend le conte de Raiponce, cette jeune fille enlevée à ses parents et enfermée dans une tour par une méchante sorcière, jusqu’à ce qu’un prince vienne la libérer, aidé de sa longue chevelure. Sans révéler des éléments de l’intrigue, on peut tout de même dire que le « prince » en question fait une chute vertigineuse avec elle plutôt qu’il ne la libère et que les personnages se rendent vite compte qu’une telle chevelure (jusqu’aux jambes, on reste raisonnable dans l’univers de Marissa Meyer) n’a rien de pratique. Et puis, Cress n’a rien d’une demoiselle ou d’une princesse en détresse, elle est sacrément intelligente et connaît beaucoup de choses (passer sept ans avec soi-même et un accès Internet, ça cultive). J’aime aussi énormément les petites manies qu’elle a pu prendre, en vivant des années seules, notamment se parler, s’encourager et se réfugier dans son imagination.

Encore un bilan très positif pour cette série, que je suis à nouveau impatiente de continuer.

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