Anne… la maison aux pignons verts, de Lucy Maud Montgomery

Anne of Green GablesPour le mois d’août, un classique de la littérature canadienne cette fois-ci ! J’ai écouté le livre audio, en anglais et lu par Shelley Frasier : un régal. Je reparlerai certainement à l’occasion de ma passion pour les livres audio, particulièrement lorsque le·la comédien·ne est aussi talentueux·se.

Quand j’ai découvert ce classique : Très récemment, je ne suis pas sûre que ce classique soit si répandu en France de nos jours, j’en ai seulement entendu parler cette année, sur Tumblr où je suis les blogs de pas mal d’anglophones, américains, canadiens et australiens. J’ai vu passer de nombreuses fois ce livre donc je m’y suis intéressée. Et j’ai eu bien raison !

Pourquoi j’ai décidé de le lire : Il était sur ma liste à lire, et je ne faisais qu’en entendre du bien sur les blogs que je lis, donc je n’ai pas pu résister.

Qu’est ce qui en fait un classique : Le livre a beau avoir été écrit il y a un siècle, je pense qu’il peut encore résonner chez beaucoup de personnes. Je ne peux pas en dire plus, je n’en connaissais pas l’existence avant cette année…

Ce que j’en ai pensé : L’histoire se lit (ou s’écoute) très facilement, le langage est simple et on n’a pas le temps de s’ennuyer : l’héroïne, Anne, est toujours prête à faire des bêtises ! Mais involontairement, bien sûr, et jamais la même bêtise deux fois puisqu’elle apprend de ses erreurs. Beaucoup de moments sont très amusants voire hilarants, particulièrement les réactions naïves d’Anne à ses propres bêtises. Anne… la maison aux pignons verts rentre probablement dans la catégorie du Bildungsroman, ou roman d’apprentissage, puisque le lecteur assiste à la croissance d’Anne, que cette dernière soit physique ou mentale. Le roman commence sur une enfant à l’imagination débordante et à la langue bien pendue, puis termine sur une « adulte » (pour l’époque du moins) calme et posée.

Quelques idéologies sont un peu dépassées mais allaient avec leur époque, voire semblent plutôt progressistes pour le début du siècle, notamment concernant la place de la femme. Anne est encouragée à poursuivre ses études, là où certaines dames du village considèrent que cela est bien impropre pour une femme ! L’histoire reflète les idéologies et les façons de vivre de l’époque et cette « immersion » est tout à fait agréable et l’intrigue n’en est que plus intéressante.

Restera-t-il un classique : Probablement pour un moment, oui ! (Du moins dans les pays anglophones, j’imagine ?)

À qui le recommanderais-je : Quiconque veut passer un bon moment et découvrir l’histoire d’une famille pas tout à fait conventionnelle (Anne est adoptée par Marilla et Matthew, qui sont frère et sœur et ont déjà un certain âge) mais qui fonctionne à merveille.

Page du 2015 Classics Challenge

5 Replies to “Anne… la maison aux pignons verts, de Lucy Maud Montgomery”

  1. C’est vrai qu’Anne n’est pas très connue dans les pays francophones, et c’est bien dommage !
    Je viens de faire un article pour comparer l’original et sa traduction – j’ai fait un lien vers ta chronique 🙂

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